ASSE : Recruter un gardien, future priorité pour les Verts
Déjà abordée lors des dernières fenêtres de transfert, la question du recrutement d’un gardien de but devrait bientôt revenir sur la table pour l’ASSE. Un dossier presque brûlant qui va vite devenir une priorité pour Eirik Horneland.
Si Saint-Étienne vit une saison aussi compliquée en Ligue 1, c’est notamment à cause de la porosité de sa défense. Avec 50 buts encaissés après vingt-deux journées de championnat, les Verts ont la deuxième pire défense de l’élite, où seul Montpellier fait pire (52 buts encaissés). Ce qui est loin de les aider dans une quête du maintien qui va bientôt rentrer dans une phase déterminante.
Il serait injuste d’incriminer un seul et unique joueur pour ces mauvaises performances, mais il est tout de même certain que Gautier Larsonneur a sa part de responsabilités dans le nombre de buts encaissés par les Verts. Très bon en Ligue 2 la saison passée, où Saint-Étienne avait la meilleure défense, il n’a pas réussi à réitérer ses performances un échelon plus haut. Et cela pose forcément question sur son avenir au club.
Une adversité trop coriace ?
Pour expliquer la baisse de rendement de Gautier Larsonneur, on peut déjà avancer que les attaquants de Ligue 1 sont plus efficaces que ceux de Ligue 2. Ainsi, le gardien a moins le droit à l’erreur et doit se montrer encore plus vigilant et régulier. Larsonneur avait déjà quelques limites lors de ses précédentes saisons dans l’élite, avec Brest notamment, et il ne semble aujourd’hui plus être une certitude dans le but des Verts pour le futur.
Déjà envisagé lors des deux premiers mercatos de l’ère Kilmer Sports, le recrutement d’un nouveau portier pourrait intervenir l’été prochain. Un renfort qui fait presque office de priorité pour permettre à Eirik Horneland d’avoir un joueur plus référencé dans les buts. Reste à savoir quelle sera la situation de l’ASSE cet été, car le recrutement ne sera pas le même en fonction de si le club s’est maintenu ou est redescendu en Ligue 2. Et les opportunités, qu’elles viennent du marché français ou du réseau d’Eirik Horneland en Europe du nord, ne seront sûrement pas aussi nombreuses.
