Coupe du monde. Groupe F : les États-Unis entrent enfin en jeu
La capitaine américaine Alex Morgan entame sa Coupe du monde.
C’est le dernier groupe à entrer en compétition. Et ça se passe aujourd’hui à Reims, à 21h, où les États-Unis affrontent la Thaïlande.
Un « gap ». Le match entre les Américaines et la Thaïlande pourrait en être la définition. Les triples championnes du monde joueront face à une équipe qui participe seulement à son deuxième tournoi mondial et qui est 34e au classement Fifa. C’est ce qu’on appelle un « écart ».
Évidemment, les USA s’avancent avec le statut d’ultra favorites. En huit ans, elles ont participé à une finale en 2011, avant de prendre leur revanche sur les Japonaises quatre ans plus tard. Elles se sont toutefois faites éliminées en quarts des JO de Rio par les Suédoises … qu’elles défieront le 20 juin prochain.
Un cercle très fermé
Les joueuses de Jill Ellis arrivent ambitieuses à Reims, mais moins souveraines qu’en 2015 : leur effectif est rajeuni et composé de onze nouvelles joueuses. Qui pourront encore compter sur des cadres telles que Megan Rapinoe, Carli Lloyd ou Alex Morgan, qui a passé quatre mois à Lyon en 2017.
La capitaine fait d’ailleurs partie d’un cercle très fermé de 17 joueuses – dont sept sont États-uniennes- qui ont passé la barre des cent buts en sélection. Elle en compte 102 à 29 ans. L’attaquante qui a récemment fait la une du magazine américain Time a effectué beaucoup d’essais avec ses coéquipières lors des derniers matchs. Les Bleues avaient ainsi mis fin à 28 matchs sans défaite lorsqu’elles avaient battu une équipe remaniée (3-1). Elles ont ensuite été tenues en échec 2-2 par les Japonaises et les Anglaises. A noter qu’Aby Wambach a pris sa retraite.
Alex Morgan a fait la Une du magazine américain Time.
Pour leur entrée dans la compétition, les “Stars and stripes” seront opposées aux ambitieuses Thaïlandaises qui joueront une Coupe du monde pour la deuxième fois de leur histoire, après 2015. Ce match sera particulier pour une joueuse : Suchawadee Nildhamrong, née Miranda Nild aux Etats-Unis et qui joue pour le pays de son père. Pas encore diplômée de l‘université de Berkley, elle va jouer contre ses idoles à même pas 22 ans.
Son équipe reste toutefois sur dix défaites en onze matchs tandis que plusieurs joueuses prendront leur retraite après ce Mondial français. La plupart de leur effectif se connait parfaitement puisque près de la moitié joue pour le club thaïlandais de Chonburi et l'autre pour celui de Bundit Asia.
A elles d’être solidaires pour affronter les championnes du monde.