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GP Italie F1 : classement, résultats et programme du Grand Prix de Monza

Après Zandvoort, la Formule 1 enchaîne en Italie ce week-end, et pour l'occasion, We Sport vous a concocté un programme du GP de Monza. Pour bien démarrer ce sprint final, Max Verstappen a repris ses bonnes vieilles habitudes en s'imposant devant ses supporters. Si le championnat du monde des pilotes lui tend de nouveau les bras, il n'y a pas moins d'enjeux en F1 pour autant. Certains vont se battre pour récupérer les miettes du Néerlandais pendant que d'autres tenteront de sauver leur baquet. En effet, la fin de l'été marque surtout le début des chaises musicales. Les choses vont bouger dans le paddock entre Monza et Abou Dhabi. En attendant, retrouvez ci-dessous le programme complet et l'ensemble des résultats du GP d'Italie disputé du vendredi 1 septembre au dimanche 3 septembre 2023.

Grand Prix Italie : Le programme complet du week-end

Vendredi 1 septembre 2023

  • 13 h 30 – 14 h 30 : Essais libres 1
  • 17 h – 18 h : Essais libres 2

Samedi 2 septembre 2023

  • 12 h 30 – 13 h 30 : Essais libres 3
  • 16 h – 17 h : Qualifications

Dimanche 3 septembre 2023

  • 15 h – 17 h : Course

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PROGRAMME TV GP D'ITALIE : COMMENT SUIVRE LA 14ÈME MANCHE DE LA SAISON 2023 ?

Détenteur des droits en France, le week-end sur le circuit de Monza en Italie sera à suivre en exclusivité sur les antennes du groupe Canal. Par conséquent, place aux essais libres le vendredi, aux qualifications le samedi avant un dimanche qui sera rythmé par la course et les différents magazines proposés sur Canal +.

Vous pourrez également suivre l’intégralité du Grand Prix d'Italie sur les antennes de la F1 TV Pro, une plateforme qui offre un choix très riche d'angles et de caméras. On y trouve également des documentaires, des émissions mais aussi des rediffusions d'anciennes courses. Les écrans se multiplient facilement, ce qui permet de partager un compte, mais aussi de varier les points de vue, le tout dans la langue que vous souhaitez !

Enfin, dernière solution pour suivre le GP de Monza commenté en français avec nos voisins Suisses (RTS) et Belges (Tipik), qui diffuseront en clair les qualifications du samedi et le Grand Prix du dimanche.

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F1 GRAND PRIX ITALIE : Les résultats du week-end

  • Grand Prix : Un Verstappen historique gâche la fête à Monza

Rien ne pouvait l'empêcher d'écrire l'histoire. En remportant le Grand Prix d'Italie, Max Verstappen s'impose pour la dixième fois de suite, un nouveau record dans le championnat. Deuxième au départ, le pilote Red Bull a bataillé pendant quinze tours face à Carlos Sainz (Ferrari). Une fois l'Espagnol dans ses rétroviseurs, le double champion du monde en titre a volé vers la victoire. Son coéquipier Sergio Perez a lui aussi fait le show à Monza. Les deux monoplaces autrichiennes ont écœuré puisqu'elles ont devancé les Ferrari.

Carlos Sainz et Charles Leclerc se sont battus jusqu'au bout pour la dernière place du podium. C'est finalement le Madrilène qui aura l'immense honneur de représenter la Scuderia sur la boîte. Le poleman ne pouvait pas espérer mieux. George Russell (Mercedes) termine cinquième et a offert une belle résistance face à Sergio Perez en début de course. Lewis Hamilton (Mercedes) suit son coéquipier juste derrière. Le septuple champion du monde a reçu une pénalité pour avoir touché Oscar Piastri (McLaren) en le dépassant. Ce contact a cassé l'aileron avant de l'Australien, l'obligeant à passer par le box et ruinant ses chances de marquer des points.

Encore une belle performance d'Alexander Albon (Williams) qui termine septième. Grâce à une bonne pointe de vitesse, le Thaïlandais a résisté aux pilotes derrière lui. Lando Norris (McLaren) est huitième, Fernando Alonso (Aston Martin) neuvième. Le point de la dixième place revient dans l'escarcelle de Valtteri Bottas (Alfa Romeo). Sur les terres de son employeur, le Finlandais a fait sa course et profité des aléas pour grapiller une unité.

Liam Lawson (Alpha Tauri) termine son deuxième Grand Prix en Formule 1 à la porte des points. Le Néo-Zélandais échoue au onzième rang. Son coéquipier a vu sa course se terminer bien plutôt que prévu. Yuki Tsunoda (Alpha Tauri) a été victime d'un problème technique dès le tour de formation.

  • Qualifications : Sainz offre la pole aux tifosi !

Les tifosi ont exulté ! Dans un dernier run de Q3 irrespirable, Carlos Sainz a offert à tout un pays une pole position. La Ferrari de l'Espagnol devance de treize millièmes Max Verstappen (Red Bull) et de moins d'un dixième son coéquipier Charles Leclerc (Ferrari). Déjà en tête après le premier stint, le Madrilène a vu le Monégasque puis le Néerlandais lui passer devant. Le porteur du N°55 est arrivé à son tour sous le drapeau à damiers et a enflammé l'ensemble des spectateurs lorsque le un s'est affiché à côté de son nom. Un énorme résultat pour lui et pour son équipe qui a répondu présent lors de son rendez-vous national.

Derrière Charles Leclerc, George Russell hisse sa Mercedes à la quatrième position devant Sergio Perez (Red Bull). Toujours aussi surprenant, Alexander Albon offre à Williams un très beau top-6. Les McLaren sont moins en vue qu'il y a une semaine avec une septième place pour Oscar Piastri et une neuvième pour Lando Norris. Lewis Hamilton (Mercedes) a beaucoup souffert tout au long de la séance et se classe finalement huitième. Fernando Alonso (Aston Martin) clôt le top-10.

Pour treize millièmes, Yuki Tsunoda voit sa progression s'arrêter en Q2. Le pilote Alpha Tauri devance de seulement un dixième son coéquipier Liam Lawson. Le Néo-Zélandais réalise le meilleur résultat de sa carrière en qualifications avec un douzième chrono. Si Alexander Albon a réussi à se positionner dans le top-10, Logan Sargeant termine finalement quatorzième. L'Américain semblait avoir la voiture pour s'offrir une deuxième Q3 consécutive, après celle de Zandvoort la semaine dernière.

La qualification a tourné court pour Alpine. A l'image de leur début de week-end, Pierre Gasly et Esteban Ocon n'ont pas réussi à intégrer le top-15. En pneus durs, les deux Français ont réalisé les dix-sept et dix-huitième chrono. Seulement trois millièmes séparent les deux coéquipiers, preuve que le problème n'était pas les pilotes mais la performance de la voiture. Privé de roulage vendredi, Lance Stroll l'a payé en qualif'. Le Canadien d'Aston Martin signe le dernier chrono et va partir vingtième.

  • Essais Libres 3 : Sainz encore au top !

Rien n'arrête Carlos Sainz à Monza ! L'Espagnol de Ferrari a de nouveau dominé la dernière séance d'essais libres du Grand Prix d'Italie. Devant des tifosi de plus en plus nombreux, le porteur du N°55 devance Max Verstappen de moins d'un dixième. Lewis Hamilton (Mercedes) occupe la troisième place mais à plus d'une demi-seconde de la tête. Charles Leclerc (Ferrari) place la seconde monoplace de la Scuderia au quatrième rang. Fernando Alonso (Aston Martin) complète le top-5.

Les Haas de Kevin Magnussen et Nico Hulkenberg se placent dans les dix premières positions, respectivement au septième et huitième rang. Alexander Albon (Williams), neuvième, a beaucoup travaillé en vue de la Q1 en dur. Pour la première fois du week-end, Lance Stroll a pu réellement participer à une séance. Après avoir laissé sa place à Felipe Drugovich en EL1, et rencontré un problème en EL2, le pilote Aston Martin a bouclé trente et un tours. Le Canadien signe le onzième temps juste devant Liam Lawson (Alpha Tauri). McLaren a été plus en retrait avec Oscar Piastri seulement quatorzième et un Lando Norris à la dix-septième place.

La qualification risque d'être très douloureuse pour Alpine. Les deux monoplaces françaises ne quittent pas la fin de la grille depuis le début du week-end. Esteban Ocon se classe dix-huitième à 1.827 alors que Pierre Gasly est tout simplement dernier. Le vainqueur du GP d'Italie 2020 est relégué à quasiment deux secondes de Carlos Sainz.

https://twitter.com/F1/status/1697936611596747164?s=20

  • Essais Libres 2 : Sainz au top, Perez dans les graviers

Sergio Perez a encore commis une erreur. A moins de dix minutes du terme de la séance, le pilote Red Bull est arrivé trop large dans le dernier virage. Passé par le bac à graviers de la célèbre Parabolica, le Mexicain l'a traversé en travers avant de toucher légèrement l'arrière de sa voiture. Quelques dégâts qui ne vont pas arranger sa côté au sein du team autrichien. Pour évacuer sa monoplace, la direction de course a sorti le drapeau rouge. Celui-ci avait déjà été utilisé en tout début de session après l'arrêt de la voiture de Lance Stroll en piste. Le pilote Aston Martin perd une deuxième heure de roulage après avoir vu Felipe Drugovich rouler à sa place lors des EL1.

Au classement final, Carlos Sainz a réalisé le meilleur temps. Le pilote Ferrari a fait plaisir aux tifosi en plaçant sa voiture rouge en tête avec un chrono en 1.21.355. Derrière, les deux McLaren sont en forme. Lando Norris se classe deuxième à 0.019 de son ancien coéquipier. Le rookie Oscar Piastri est lui quatrième à moins de deux dixièmes du leader. Sergio Perez sépare les deux voitures de Woking.

Perturbé par le trafic dans son dernier run, Max Verstappen est cinquième. Le Néerlandais est néanmoins l'un des favoris pour la pole ce samedi. La Ferrari de Charles Leclerc termine sixième (+0.361). Les Français sont toujours loin. Pierre Gasly (Alpine) est treizième (+1.296) alors qu'Esteban Ocon (Alpine) navigue au quinzième rang (+1.361). Les EL2 ont aussi été compliquées pour Lewis Hamilton. Dix-septième à 1.428, le pilote Mercedes a beaucoup souffert au volant de sa W14.

https://twitter.com/CanalplusF1/status/1697643642867921327?s=20

  • Essais Libres 1 : Verstappen un souffle devant Sainz

Max Verstappen débute le Grand Prix d'Italie de la meilleure des manières. Celui qui est en quête d'une dixième victoire consécutive a dominé la première heure de séance. Le Néerlandais de Red Bull a bouclé un tour du tracé de Monza en 1.22.657. Le double champion du monde en titre devance la Ferrari de Carlos Sainz de seulement 46 millièmes. Avec un aileron plus adapté au tracé que celui de son coéquipier, Sergio Perez (Red Bull) se classe troisième à moins de deux dixièmes. Les tifosi sont un peu rassurés puisque la seconde voiture de la Scuderia est quatrième. Charles Leclerc signe son meilleur temps en 1.23.966 (+0.309).

George Russell (Mercedes) termine cinquième devant Fernando Alonso (Aston Martin). Après avoir annoncé sa reconduction chez Mercedes, Lewis Hamilton débute le week-end tranquillement avec le huitième chrono. La séance n'a pas été simple pour les Français. Pierre Gasly (Alpine) et Esteban Ocon (Alpine) n'ont pas réussi se montrer. Le premier cité inscrit le quatorzième chrono alors que le second n'est que dix-septième.

Les EL1 ont aussi été compliquées pour les Alfa Romeo. Auteur de mauvais réglages, et victime de marsouinage, Valtteri Bottas et Guanyu Zhou ont eu du mal à se faire à la voiture. Le Finlandais est quinzième alors que le Chinois ferme le peloton. Pour son deuxième week-end chez Alpha Tauri, en qualité de remplaçant de Daniel Ricciardo, Liam Lawson se classe treizième (+1.176). Chez Aston Martin, Lance Stroll a laissé sa place à Felipe Drugovich dans le cadre des séances réservées aux rookies. Le Brésilien, champion en titre de F2, signe le dix-huitième chrono.

https://twitter.com/F1/status/1697589068912050453?s=20

FORMULE 1 – Programme GP D'ITALIE : TOUT SAVOIR SUR LE CIRCUIT DE Monza

La piste de Monza est un circuit historique de l'environnement de la Formule 1. La catégorie reine des sports automobiles vient y courir depuis la nuit des temps. C'est un indéboulonnable du calendrier de la F1 et il est impossible pour les pilotes de s'imaginer une saison sans un séjour en Lombardie. Même lorsque le Covid-19 a perturbé le quotidien du monde entier, la course s'est tout de même tenue au retour progressif de la vie normale. Les faits sont là. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les monoplaces y sont revenues à partir de 1947 pour ne plus jamais en partir. En 1950, la Formule 1 a officiellement été créée. La même année, Giuseppe Farina est devenu le premier champion du monde de F1 grâce à sa victoire à Monza. Chaque année, le circuit a désormais sa place au calendrier.

Et il résiste plutôt bien malgré la montée des prix due à l'arrivée des tracés du Golfe. Ainsi, le gratin des monoplaces se réunit tous les ans à Monza pour l'une des courses les plus animées de la saison. Tous les ans sauf en 1980. Cette année-là, le Grand Prix avait été délocalisé à Imola. Mais de manière générale, c'est bel et bien sur les terres de Ferrari que se réunit le paddock. Pourtant, force est de constater que les tifosi chantent moins fort ces derniers temps. La faute à l'écurie au cheval cabré qui ne parvient plus à côtoyer les sommets régulièrement. La dernière victoire des Rouges à Monza remonte à 2019 lorsque Charles Leclerc avait mis fin à neuf ans de disette (soit la victoire de Fernando Alonso en 2010). Concernant l'édition de l'an passé, c'est l'inévitable Max Verstappen qui se l'était approprié.

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Un secteur 1 très rapide

Les 53 tours du Grand Prix de Monza se font généralement très rapidement, notamment grâce aux trois grosses lignes droites. La boucle de 5,793 km peut être ainsi réalisée en moins d'une minute et vingt secondes. Du moins sur un tour de qualif. Par exemple, le record du tour en qualifications est détenu par Lewis Hamilton avec son temps en 1'18”887 lors de l'édition 2020. Sinon, aussi étonnant que cela puisse paraître, le record du tour en course appartient toujours à Rubens Barrichello. En 2004, à bord de sa Ferrari, il a ajouté son nom tout en haut du tableau des temps avec une marque en 1'21”046.

Pour en revenir au secteur 1, il débute par l'infernale ligne droite qui emmène les pilotes à la première chicane. Ici, attention aux freinages tardifs. Sinon, l'échappatoire située à gauche vous tend les bras. Vous pouvez aussi vous retrouvez dans le bac à sable emboîtés comme des Lego à l'image de Verstappen et Hamilton en 2021. Pour ce qui de la suite du secteur, le virage 3 n'est pas des plus difficiles et les pilotes le passent très souvent à fond.

La partie technique du circuit avec le secteur 2

Celui-ci démarre par la deuxième chicane du tracé où Leclerc avait tassé Hamilton en 2019. Encore une fois, les athlètes devront se laisser de la place s'ils ne veulent pas terminer leur course dans le rail. S'ensuivent deux virages à 90 degrés avec le 6 et le 7. Ce dernier débouche sur la première zone DRS où les voitures auront l'occasion de se dépasser à l'aide de ce surplus de vitesse. À noter que la détection a lieu juste avant le virage 7. Enfin, le secteur 2 se termine au virage Ascari.

Une remontée jusqu'à la ligne d'arrivée dans le secteur 3

Le dernier secteur du circuit débute par un enchaînement de trois virages, plus ou moins rapides selon les conditions météo. Le 8, le 9 et le 10 peuvent être l'endroit idéal des tête-à-queue si certains réaccélèrent trop tôt ou touchent le vibreur. À cet endroit de la piste, le passage dans le bac à sable peut entraîner un abandon tant celui-ci est immense. Les monoplaces enchaînent ensuite avec une belle ligne droite avant d'attaquer la parabole du virage 11 en guise de dernière difficulté. En sortant de celle-ci, les pilotes passent la deuxième détection de DRS juste avant la ligne d'arrivée. Et puis c'est reparti pour un tour avec le DRS en prime qui permet d'atteindre des records de vitesse. Une attaque au virage 1 demandera beaucoup de sang-froid.

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Actuellement en Master à l'ESJ Lille, je m'avère être un adepte du groundhopping à la recherche de grosses ambiances qui ambitionne de parcourir le globe à travers ses stades de foot. Côté maillot, je fus biberonné au chardon nancéien et au coaching de Pablo Correa. J'ai aussi grandi avec le calme d'Arsène Wenger et les tacles de Laurent Koscielny sur Canal. Mais parce qu'il n'y a pas que le football dans la vie, je vibre tout autant à encourager Thibaut Pinot dans son virage, Julia Simon devant L'Equipe, mais aussi Arthur Fils sur Eurosport.

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