Coupe du monde Rugby

Simon Raiwalui : “On n’a pas montré notre meilleur visage”

En conférence de presse après la victoire contre la Géorgie (17-12), Simon Raiwalui sélectionneur des Fidji, est revenue sur la rencontre compliquée de ses joueurs.

Victoire poussive, mais victoire quand même. Ce dimanche soir au Matmut Atlantique, les Fidji ont battu des valeureux géorgiens (17-12), mené 9-0 à la mi-temps, les joueurs de Simon Raiwalui n'ont pas réussi à mettre leur jeu en place lors du premier acte. Mais le banc a fait la différence en seconde période face à des Lelos fatigués, usés et minés par les blessures. Cette partition en demi-teinte n'a pas ôté le sourire du sélectionneur Simon Raiwalui en conférence de presse après le match. Les Fidjiens ont fait le plus dur pour obtenir une qualification en quart de finale pour la troisième fois de leur histoire. Il leur faudra maintenant venir à bout du Portugal, dimanche 8 octobre à Paris.

Raiwalui : “Je pense qu'on s'en sort bien en étant menés que 9-0 à la mi-temps”

On a été pris dans l'affrontement physique en première période. On savait que ce serait un combat. Tout le mérite en revient aux Géorgiens qui ont fait une très belle première mi-temps et qui nous ont mis la pression. On était sur le reculoir. Je pense qu'on s'en sort bien en étant menés que 9-0 à la mi-temps. Ç'a été chaud jusqu'au bout. (À la mi-temps), j'ai dit aux mecs de se concentrer sur les fondamentaux : gagner la ligne d'avantage et conserver le ballon,” confit le sélectionneur fidjien.

C'est une très bonne leçon pour la suite. On s'est un peu écarté de ce qu'on devait faire. Ça va avec la possession. Quand tu es privé du ballon comme on l'a été, dès que tu l'as, tu as tendance à vouloir en faire trop. On a fait tomber trop de ballons à cause de la pression que la Géorgie nous mettait au plaquage. On a perdu beaucoup de ballons au contact, concédé trop de turnovers. Il fallait revenir aux fondamentaux. On avait été plus cliniques contre l'Australie.

Passionné de sport et des Girondins de Bordeaux. Bercés par les arrêts de Cédric Carrasso, les coups de casque de Wendel et la finesse de Yoann Gourcuff dans un stade Chaban-Delmas en feu ! Fan de la Ligue des talents, sans oublier les coups de volant de Fernando Alonso, les attaques de Thibaut Pinot ou les atémis du général du ring Gunther.

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