Réputé pour ne pas être un grand fan du turnover, Eirik Horneland, le coach de l'AS Saint-Etienne, souhaite néanmoins laisser la porte à chaque joueur qui le mérite. Explications.

Après neuf journées, soit un peu plus du quart de cette saison 2025-2026 de Ligue 2, de premières tendances se dégagent déjà en tête du classement. Une tête partagée par trois clubs, Troyes, Saint-Etienne et Pau, qui affichent tous 20 points au compteur. Les Verts, fraîchement surpris par Guingamp dans leur Chaudron, ont de suite rectifié le tir sur la pelouse d'un autre relégué de Ligue 1, Montpellier.

Mais la saison est encore très longue, et l'ASSE pourrait bien avoir besoin de l'ensemble de ses forces vives, à un moment ou un autre, pour rester sur le podium et, mieux, faire l'ascenseur dès le printemps prochain. Pour l'heure, le coach, Eirik Horneland, s'appuie sérieusement sur un noyau dur. Pour autant, le technicien affirme ne délaisser personne, et insiste sur le fait que tout le monde est susceptible de bousculer l'ordre établi.

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“Il y a toujours de la place”, Eirik Horneland ne ferme aucune porte à l'ASSE

Il y a quelques jours, face à la presse, Eirik Horneland prenait pour exemples Miladinovic, Gadegbeku ou encore El Jamali, comme des illustrations que n'importe quel joueur de l'AS Saint-Etienne était en mesure de se faire une place au sein du groupe professionnel, à condition de performer :

 “Je ne pense pas que la recherche de continuité nuise à la concurrence. Les joueurs se développent et s’entrainent quotidiennement pour gagner leur place. Igor s’est battu et revient de loin, Luan et Nadir ont aussi eu leur chance. Cela montre qu’il y a toujours de la place quand les joueurs sont à leur meilleur niveau. On veut être un club très fort dans le futur, avec un effectif riche, avec beaucoup de concurrence, les joueurs doivent être prêts à se battre pour pouvoir jouer.

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Le coach norvégien a aussi tenu à rappeler que s'il avait une composition d'équipe bien précise en tête, les remplacements étaient aussi là pour bousculer les choses : “La concurrence, on la fait aussi jouer sur les changements qu’on fait en cours de match, on voit souvent trois ou quatre joueurs entrer en cours de match et je continue de penser que ce n’est pas forcément une bonne chose de changer son onze de départ lors de chaque rencontre. Lucas Stassin par exemple, sur la saison dernière, on l’a aligné plusieurs fois pour lui donner confiance sur le terrain et petit à petit, c’est ce qui s’est passé, il a pris confiance et il est ensuite devenu très performant.”

Lors du match de Montpellier, seuls Irvin Cardona et Dennis Appiah ont eu l'opportunité d'entrer à la pause, les autres changements étant intervenus très tardivement. Pour la réception du Mans, au sortir de la trêve internationale, il serait bon de maintenir tout ce beau monde concerné. Histoire de ne pas perdre de vue que l'effectif est dense, et que tout le monde pourrait avoir son mot à dire dans les mois à venir.