L’ASSE enchaîne les déconvenues sportives. En échec sur le terrain, les Verts sont en plus complètement dépassés par le coaching d’Eirik Horneland. Plus que jamais, l’entraîneur norvégien est en danger sur le banc stéphanois.
La question revient sans cesse. Eirik Horneland va-t-il rester sur le banc de l’ASSE en 2026 ? Fragilisé par un bilan médiocre (1,36 pt par match depuis le 1er janvier 2025), le Norvégien entre toujours dans les plans de Kilmer Sports Ventures. Mais pour combien de temps ?
La défaite d’hier face à Nice ne devrait pas condamner l’entraîneur des Verts. Mais force est de constater que, sur les 13 derniers matchs, l’ASSE a perdu à 5 reprises. Des chiffres indignes d’un candidat à la montée. Et encore moins au titre de Ligue 2 !
Plusieurs joueurs sont sous le feu des critiques. En échec depuis septembre, Lucas Stassin est bien loin de la pépite de la Ligue 1 qu’il était au printemps 2025. Gautier Larsonneur est incapable de conserver sa cage vierge. Pourtant, le principal responsable semble de plus en plus être Eirik Horneland. Pourquoi ?
La gestion du cas Djylian N’Guessan inquiète
Tout simplement parce que sa méthode ne passe plus au sein du vestiaire. Et les déclarations lunaires du Norvégien à l’issue du match Nice – ASSE ne devraient pas aider les joueurs stéphanois à se remobiliser à la rentrée. “Kévin Pedro a gagné sa place, tout simplement” a balancé Horneland.
Une sortie à chaud qui surprend, alors que Mickaël Nadé était jusqu’à présent indéboulonnable en défense (20 matchs cette saison) et que Chico Lamba est censé retrouver sa place dès son retour. Ce qui va forcément impacter Maxime Bernauer.
Le cas le plus flagrant d’une mauvaise communication concerne sûrement celui de Djylian N’Guessan. Pour le contexte : la pépite de 17 ans est dans le viseur de BlueCo depuis quelques jours. Conscient de devoir gérer le temps de jeu de l’attaquant qui n’a foulé la pelouse qu’à 3 reprises cette saison, Horneland avait annoncé que N’Guessan serait testé à l’occasion de la Coupe de France.
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Sauf que le crack français n’a pas disputé la moindre minute face à Nice. “Il avait une petite douleur au niveau de l’ischio. Il n’était donc pas disponible pour jouer. C’est pour ça que j’ai été surpris de le voir s’échauffer” a déclaré Horneland à l’issue de la rencontre. “Pour moi, c’était un joueur sur lequel je ne pouvais pas compter”.
Malaise avec la cellule de recrutement de l’ASSE ?
Une bombe balancée en conférence de presse mettant en danger l’équilibre au sein de l’institution stéphanoise. En effet, il parait impensable qu’un tel imbroglio entre un entraîneur et son staff médical puisse arriver en plein match. Coupe de France ou non, l’AS Saint-Etienne reste un club ayant pour ambition de retrouver l’élite en juin prochain !
L’analyse ne s’arrête pas là quand il s’agit de critiquer la communication d’Eirik Horneland. Le Norvégien enchaîne les bourdes concernant la préparation du mercato hivernal. En novembre dernier, le coach des Verts avait répondu par média interposé comme quoi il ne forcerait pas Stassin à rester. Des règlements de compte qui n’ont rien de professionnel, et qui impactent directement la stratégie de KSV.
Et que dire du malaise observé entre l’entraîneur de l’ASSE et les responsables du mercato ? Face aux journalistes présents avant le match contre Troyes, Eirik Horneland a laissé entendre qu’il n’avait aucune discussion avec les chargés du recrutement de l’ASSE. “Non, nous ne sommes pas en contact.” Une sortie brève, mais symptomatique du mal-être dans le Forez.
Ivan Gazidis n’est pas présent physiquement à l’Etrat, mais ne délègue pas son entraîneur. Quant à Eirik Horneland, ce dernier enchaîne les déclarations sans retenue, n’hésitant pas à pointer du doigt des individualités. Sans pour autant remettre en question ses méthodes. Tout ça, alors que le Norvégien ne parle pas un mot de français après 1 an à Saint-Etienne. Ça commence à faire beaucoup, non, pour un coach qui a perdu plus de matchs qu’il n’en gagne depuis son arrivée sur le banc de l’ASSE ?