Défaits samedi soir à Dunkerque, les Stéphanois n’ont pas pu enchainer une troisième victoire de rang en Ligue 2. Ce n’est pas la première fois qu’Eirik Horneland et ses joueurs chutent à un moment crucial cette saison.

L’ASSE est tombée sur la pelouse de l’USL Dunkerque ce week-end. Une contreperformance qui empêche Gautier Larsonneur et ses coéquipiers de recoller à l’ESTAC en tête de la Ligue 2. S’ils restent malgré tout deuxièmes du classement, les Verts jouent à se faire peur avec cette cinquième défaite en seize journées.

Depuis le mois d’août, les Ligériens peinent à enchainer plusieurs bons résultats, trop souvent rattrapés par leurs errements défensifs et leur manque d’efficacité en attaque. Un problème que l’entraineur norvégien de l’ASSE n’arrive pas à corriger jusqu’à présent.

Patrick Guillou tance les Verts

Dans les colonnes du quotidien régional Le Progrès, Patrick Guillou, 109 matches joués sous le maillot stéphanois, a tenté d’analyser les difficultés rencontrées par son ancien club.

« Domination stérile et difficulté à gérer le peu de temps faible. L’équipe souffre dans sa prise de décision et d’initiative : trop d’imprécisions récurrentes. Punie par le manque d’impact dans les zones de vérité : pas assez de conviction dans la zone de finition, pas assez d’agressivité dans la zone critique défensive. Malgré l’investissement du staff, le projet de jeu manque de clarté. Peut-être trop ambitieux au regard de la qualité de l’effectif. »

L’actuel consultant chez beIN Sports a également évoqué un possible problème de mentalité de la part des joueurs de l’ASSE pour expliquer cette incapacité chronique à faire preuve de régularité cette saison.

Un manque criant de caractère

« Cette équipe manque de personnalité. À part Florian Tardieu, peu de caractères forts sur le terrain. Une mentalité de chiffonniers, indispensable en Ligue 2, fait défaut. On peut parfois passer à côté de ses objectifs à force de se bercer de belles intentions. Les absents, les blessures et le manque d’automatismes n’expliquent pas, à eux seuls, cette cinquième défaite. La quintessence de ce groupe n’est pas révélée. L’irrégularité constante en est la preuve. »

Elle pénalise grandement l’ASSE qui pourrait le payer cash au moment de faire les comptes à la fin de la saison. Une non-remontée en Ligue 1 au mois de mai serait un échec cuisant pour le groupe canadien Kilmer Sports Ventures. Les Stéphanois devront impérativement repartir de l’avant dans quatre jours, à Geoffroy-Guichard, contre la lanterne rouge bastiaise.