Le Stade Brestois n’ira pas plus loin que les 32es de finale de Coupe de France. Vendredi soir, les Bretons ont été éliminés aux tirs au but par les amateurs d’Avranches.
11e de Ligue 1, le Stade Brestois a conclu son année 2025 par une énorme désillusion. Le SB29 a été éliminé vendredi soir par Avranches, club de quatrième division, en 32es de finale de la Coupe de France, où une belle affiche est attendue dimanche entre l’OGC Nice et l’AS Saint-Etienne. Certes, la performance du club normand – tombeur aux tirs au but des hommes d’Eric Roy – n’est pas l’exploit le plus retentissant de l’histoire de l’épreuve mais il s’agit d’une énième déconvenue pour les Finistériens.
Brest, 40 % de défaites en Coupe de France
Pour leur entraîneur Eric Roy, l’histoire se répète. Installé en janvier 2023 sur le banc de touche du club basé à Francis-Le Blé, le technicien de 58 ans est maudit en Coupe de France, ce qu’il avait d’ailleurs reconnu face aux médias avant le match dans des propos retranscrits par Ouest-France. “C’est une compétition qui ne m’a jamais vraiment réussi.” Sans évoquer son passif comme joueur, le Niçois a concédé hier sa 4e défaite en 10 rencontres de Coupe de France sur le banc du Stade Brestois. En quatre éditions, les Bretons n’ont décroché sous ses ordres que 6 victoires.
Depuis janvier 2023, le Stade Brestois n’a jamais décroché plus de trois victoires consécutives et ce alors que les partenaires de Ludovic Ajorque font chaque année leurs débuts dans l’épreuve au stade des 32es de finale, comme tous les autres clubs de Ligue 1. À l’exception d’une élimination contre le Paris Saint-Germain en huitièmes de finale de l’édition 2024 (1-3), le Stade Brestois a connu trois déceptions : une élimination face à Lens en 2023 lors des 16es de finale (1-3), une sortie de route contre Dunkerque (L2) en quarts de finale de l’édition 2025 (2-3) et donc cette élimination contre Avranches.
Après la rencontre, Eric Roy n’a pas été tendre avec le corps arbitral. En cause, l’expulsion de Julien Le Cardinal en première période. “Si je comprends l’exclusion ? Non. Le garçon part vers le poteau de corner. Ils se croisent dans leurs courses, on sait très bien que c’est involontaire. Au même niveau où il y a la faute, il y a le deuxième défenseur central. Ce n’est jamais carton rouge. Mais après, à partir du moment où l’on donne l’opportunité à l’adversaire qui est le Petit Poucet du match, on sait très bien que l’arbitre va les favoriser, ça a été le cas. Et sur le but que l’on prend, je pense qu’il y a deux joueurs en position de hors-jeu qui masquent notre gardien. Mais on sait qu’il n’y a pas de VAR.”