La demi-finale de rêve entre certainement 2 des 3 meilleures équipes au monde : l'Angleterre et la Nouvelle-Zélande se retrouvaient dans le dernier carré de ce Mondial 2019 à Yokohama, et les bookmakers (sauf le nôtre évidemment, qui avait tout vu depuis longtemps) ne savaient où donner de la tête pour pronostiquer un résultat à l'issue de cette rencontre. Pourtant, les sujets de Sa Majesté ont surclassé les Kiwis, qui n'ont eu que des miettes dans ce match dominé de la tête et des épaules par les hommes d'Eddie Jones (19-7).

 

Les Anglais maîtres de leur sujet pendant 80 minutes

On s'attendait à un match rude avec peu d'envolées entre deux équipes qui proposaient de sacrées garanties  tactiques depuis plusieurs années déjà. Les Anglais, copiant le “V” de la victoire cher à nos Français il y a 8 ans (ce qu'apparemment Mr Joubert n'avait pas trop apprécié) démarraient tambour battant cette rencontre, avec une tactique clairement établie qui consistait à être ultra-agressif en défense, et à couper les extérieurs pour éviter que les Kiwis ne mettent du rythme.

Chaque plaquage faisait mal, chaque ruck était une guerre des tranchées, chose à laquelle les All Blacks ont toujours eu du mal à répondre : la mi-temps sifflée par Mr Owens donnait raison à Eddie Jones, qui voyait son équipe mener 10-0 (essai de Tuilagui), avec en prime un essai refusé à Underhill !

 

Les Néo-Zélandais ne répondent plus

On s'attendait évidemment à une réponse des hommes de Steve Hansen, double champions du monde en titre : il n'en fut rien.

Toujours dépassés dans la plupart des compartiments du jeux, les All Blacks voient même un nouvel essai refusé à Ben Youngs, qui aurait définitivement pu voir son équipe s'envoler au score. Une nouvelle pénalité de Ford fait passer les Britanniques à 13-0, avant que Savea ne pense relancer son équipe avec un essai qui ramène les siens à 13-7 (58ème).

Mais à l'image d'un Maro Itodje impérial de bout en bout de cette rencontre, les Anglais ne relâchent pas leur étreinte, et profitent d'un nombre incalculable de pénalités concédées par leurs adversaires en perdition, qui passent plusieurs fois tout près d'une sanction plus importante…

 

Mr Owens libère Owen Farrell et les siens au bout de 80 minutes archi-maîtrisées sur le score de 19-7, où les Anglais auront dévoilé les failles des Blacks en montrant qu'ils ne sont pas invincibles !
Clairement, les joueurs d'Eddie Jones se placent en grands favoris dans la finale du week-end prochain, face à l'Afrique du Sud ou le pays de Galles : on a hâte de voir ça !