Coupe du Monde Rugby 2023 : l’Afrique du Sud accuse la France de “simuler” !

Ce dimanche soir, l'Équipe de France défie le tenant du titre, l'Afrique du Sud, en quart de finale de la Coupe du Monde de Rugby 2023. S'il y a beaucoup de respect entre les deux nations, Rassie Erasmus, le directeur du rugby des Springboks, a quelque peu lancé les hostilités en conférence de presse. 

Coupe du Monde Rugby 2023 : France – Afrique du Sud, choc de titans

Nous y sommes enfin. Après une phase de poules maîtrisée, et un coup d'éclat d'entrée face à la Nouvelle-Zélande, l'Équipe de France s'apprête à jouer un quart de finale à l'occasion de “sa” Coupe du Monde de Rugby 2023. Comme on pouvait s'y attendre au moment du tirage au sort, les Bleus défieront du lourd pour tenter d'atteindre le dernier carré. Ce ne sera pas l'Irlande, comme envisagé, mais bel et bien l'Afrique du Sud, une nation couronnée il y a quatre ans. Autant dire que les hommes de Fabien Galthié devront tout donner dimanche soir dans un Stade de France très largement acquis à leur cause. Reste à savoir si toutes les forces vives seront disponibles pour ce choc.

Au moment où l'on écrit ces quelques lignes, deux incertitudes majeures demeurent. Au poste de talonneur, Julien Marchand, victime d'une lésion musculaire au niveau des ischio-jambiers après une dizaine de minutes de jeu face aux Blacks, n'a plus rejoué depuis et son état inquiète. Hier mardi, il manquait encore à l'appel lors de la séance collective. À la différence d'Antoine Dupont. Le capitaine de l'Équipe de France, victime d'une fracture maxillo-zygomatique face à la Namibie, a été opéré et a logiquement manqué l'Italie dans la foulée. Ce dimanche, pour le quart de finale tant attendu, il pourrait faire son grand retour. Selon L'Équipe, une fois l'échauffement terminé, les Bleus ont terminé la séance à huis clos et le joueur du Stade Toulousain a tenté de se familiariser avec un casque noir. Histoire de simplement se rassurer ? En tout cas, Dupont devrait en être face à l'Afrique du Sud. En parallèle, Rassie Erasmus, directeur du rugby des Boks, y est allé de formules bien senties pour véritablement lancer ce match.

Rassie Erasmus lance un quart de finale tant attendu

Un duel entre le pays organisateur et le champion du monde en titre, voilà l'une des très grosses affiches de ces quarts de finale de la Coupe du Monde de Rugby 2023. Hier mardi, en conférence de presse, Rassie Erasmus, le directeur du rugby de l'Afrique du Sud, s'est montré plutôt élogieux envers son futur adversaire qu'est l'Équipe de France. Tout en pointant du doigt une certaine roublardise dans le jeu des Bleus : “La France ne joue pas un rugby violent. (…) Ce que les Français font bien, c'est que quand il y a une situation de plaquage haut, ils le montrent à l'arbitre. Je pense qu'ils simulent parfois, ce qui est intelligent. Dans certaines situations, l'arbitre va ainsi avoir recours à la vidéo, et c'est là où les Français sont malins.“

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Néanmoins, l'ancien troisième ligne aile, aujourd'hui âgé de 50 ans, a souhaité terminer sur une note positive, histoire de ne pas mettre davantage d'huile sur le feu : “Mais la France n'est pas une équipe qui vit dangereusement. Ils n'utilisent pas de mauvais tours dans les mêlées ou dans les mauls, ils sont juste physiques, et c'est le genre d'équipe qu'on respecte et qu'on veut affronter.” Des propos qui forcent le respect, même si la petite pique sur de possibles simulations n'est peut-être pas anodine. De quoi faire passer le message à Ben O'Keeffe, l'arbitre néo-zélandais de ce France – Afrique du Sud ? Possible.