Dans une course qui restera dans l'histoire du cyclisme, Julian Alaphilippe, incontestablement le plus fort encore aujourd'hui a conservé son titre de champion du monde de cyclisme. Il portera encore un an son maillot arc-en-ciel.

Une course d'anthologie

Ce championnat du monde de cyclisme restera dans l'histoire. Une course de plus de 260 km pendant laquelle il n'y a jamais eu de temps mort, une course débridée reflétant le cyclisme moderne fait de surprise, de panache, et d'athlètes hors normes. Le panache, atout principal de Julian Alaphilippe. Considéré comme un des outsiders à un Wout van Aert donné ultra favori sur ses terres belges, le Français, tenant du titre a livré une course à son image. Attaquant à de multiples reprises dans les quarante derniers kilomètres, aidé par une équipe de France plus rayonnante que jamais et qui nous rappelait des heures plus tristes à Innsbruck. Cette fois le final fut différent, à l'image de son titre l'année passée, “Loulou” s'est défait de la concurrence, où on l'attendait de moins, sur un circuit en Flandres. Dans la côte pourtant la moins difficile, Alaphilippe a enchaîné une énième attaque, partant seul, comme en Italie à la conquête d'une nouvelle tunique arc-en-ciel. Un arc-en-ciel qui lui est le spectre de la brillance de l'exploit avec les larmes de bonheur de tout un pays. Julian Alaphilippe est devenu aujourd'hui, l'idole de tout un peuple, une légende de son sport, éternelle.