Le championnat constructeur est bouclé et celui pilote ne laisse pas présager de remontada. Pour autant, ce n'est pas une raison pour zapper ce weekend à Istanbul. Vous l'avez compris, la F1 est de retour en Turquie, 9 ans après son dernier passage.

Les pilotes sont désormais bien reposés. En effet, après une semaine à l'écart des circuits, tous sont prêts à en découdre pour ce retour à Istanbul. Tous, même Sebastian Vettel, le dernier vainqueur en date en Turquie. Bon, on ne va pas se mentir, marquer un point, serait déjà une grosse performance pour l'Allemand.

Cependant, le pilote Ferrari ne sera pas l'attraction de ce weekend. Les Mercedes, bien qu'encore une fois favorites, ne le seront pas non plus. Étant donné les écarts en haut des classements, l'intérêt de ce Grand Prix se situe en partie dans cette bataille du milieu de tableau. Pour faire simple, Daniel Ricciardo est actuellement 4e pilote avec 95 points. Or, ses concurrents se tiennent dans un mouchoir de poche derrière lui. Charles Leclerc et sa tondeuse n'ont que 10 points de retard sur l'Australien. Checo n'en a que 13 ,et enfin seulement 12 points séparent le fils Stroll 11e (57 pts), du jeune Lando Norris 7e (69 pts). Mention spéciale à Albon qui ne possède qu'un petit point de plus que la fusée Pierre Gasly.

Vers un vainqueur inédit

Vous allez surement trouver cette idée de nouveau vainqueur infondée. Pourtant, il y a de grandes chances que cela arrive. Tout d'abord, ils ne sont plus que 3 dans le paddock à détenir une victoire à Istanbul. En 2005, Kimi Räikkönen est le premier à s'y être imposé. On va être honnête même en jouant avec les IA à 10%, les performances de son Alfa le ramèneront vite à la réalité. De plus, la victoire en 2011 de Vettel semble elle aussi très lointaine. On peut tout de même prédire un pit stop sous les 10 secondes pour Ferrari. Enfin le 3e n'est autre que le futur champion 2020 : Lewis Hamilton. D'ailleurs le Britannique est le grand favori de ce GP de Turquie.

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Mais cela ne veut rien dire. Cette saison 2020 nous offre tellement de scénarios improbables que tout semble possible. Un des facteurs principaux, sera la gestion de Bottas de la part de Mercedes. En effet si l'écurie allemande décide de ruiner la course de Valtteri, alors avoir un vainqueur inédit sera compliqué. Dans le cas contraire, il est tout à fait envisageable de voir le Finlandais triompher et d'ajouter ainsi, un nouveau nom au palmarès de l'Istanbul Park.

Justement, voici un petit point sur le circuit. Les pilotes devront parcourir 58 tours de 5.338 km dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Deux zones de DRS sont présentes. Enfin le record du tour est détenu jusqu'à présent par Juan Pablo Montoya. Cependant il ne serait pas étonnant qu'il soit pulvérisé ce weekend.

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Crédits : F1

Que faire à Istanbul ?

Si vous êtes en France, alors vous pouvez oubliez l'idée de partir visiter la Turquie. Cependant si vous lisez ceci directement depuis Istanbul, vous pourrez découvrir des petits conseils tourisme. En effet, contrairement à l'hexagone, les Turcs ne sont pas confinés. L'occasion donc de visiter la ville et ses recoins. Les quartiers de Bebek ou encore d'Ortaköy ne sont pas les plus connus. Pourtant ils sont situés le long du Bosphore et s'y balader est fort agréable.

Vous pouvez également vous régaler dans les marchés locaux avec la délicieuse cuisine turque. Lando, Lewis, nul doute que cela va vous changer de vos mélanges britanniques très peu appétissants. Par ailleurs, si vous désirez ramener des souvenirs, n'hésitez pas à vous rendre au Grand bazar d'Istanbul. Il y aura peut-être un tatoueur pour toi Cyril. Enfin, vous allez aussi admirer les lieux cultes que la ville abrite à l'image de la Mosquée Bleue ou encore de la Basilique Sainte-Sophie.

Si la bataille au classement pilote est enclenchée, il ne faut pas oublier la quête de la 3e place au classement constructeur qui fait rage également. Voilà donc un weekend qui s'annonce intéressant à suivre. 

Crédits photo : AAPhoto