Charles Leclerc n'y arrive pas cette saison. 5e au classement des pilotes F1, le Monégasque est-il encore l'homme fort de Ferrari ? Oui, si l'on en croit un chiffre hallucinant.

En début de saison, Ferrari avait l'intention de s'imposer face à Red Bull et McLaren. Après 17 Grands Prix, on constate que l'écurie autrichienne dépend toujours de Max Verstappen (255 pts sur 272 appartiennent au Néerlandais). De son côté, McLaren écrase toute la concurrence avec 623 partagés équitablement entre Piastri et Norris.

Et la Scuderia, dans tout ça ? Ferrari est 3e au classement des constructeurs, avec 286 pts et à 4 petites unités de Mercedes. Un bilan correct, qui n'efface en rien les mauvaises performances des 2 pilotes de Frédéric Vasseur. Au-delà du fiasco Hamilton, c'est bien le cas de Charles Leclerc qui inquiète les dirigeants italiens.

Ferrari : c'est quoi le problème Leclerc ?

Le Monégasque a complètement raté son début de saison. 8e en Australie, Leclerc a dû attendre le GP d'Arabie Saoudite pour terminer une course sur un podium. Sa belle passe au début de l'été (2e place à Monaco, 3e en Espagne, 3e en Autriche) n'efface pas l'inconstance du pilote Ferrari.

Sur les 17 Grands Prix disputés cette saison, Leclerc a été disqualifié 1 fois (Chine), a abandonné aux Pays-Bas et a terminé 14e sur le circuit de Silverstone. 3 courses hors des points, soit un bilan équivalent à la saison 2024, avec 7 courses en moins.

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9e en Azerbaïdjan, Leclerc n'a pas pu surfer sur une bonne séance de qualification. Le pilote de 27 ans s'est élancé à la 10e position. Certains rappelleront que c'est 2 places de mieux que Lewis Hamilton, 12e au moment du départ dimanche dernier.

Charles Leclerc domine tous ses coéquipiers

Difficile de se réjouir de cette statistique, et pourtant. Charles Leclerc est invaincu en qualifications par rapport à ses coéquipiers depuis ses débuts en Formule 1. Cette saison, Leclerc tient la dragée haute à Hamilton (13-4). L'an dernier, le Monégasque a aussi devancé Bearman (1-0 lors du GP d'Arabie saoudite) tout en ayant dominé Carlos Sainz (14-9).

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L'invincibilité de Leclerc en qualifications remonte à la saison 2018, où Marcus Ericsson n'avait été mieux placé qu'à 4 reprises contre 17. Dès son arrivée chez Ferrari, Charles Leclerc avait dominé Sebastian Vettel. Du moins au moment des qualifications. Car encore une fois : Leclerc ne brille plus lors des Grands Prix.

Une domination qui ne se retrouve absolument pas au classement F1. Pour rappel, le pilote monégasque traîne le terrible ratio de conversion de 5 victoires sur 27 pole positions. Décidément, le malaise Charles Leclerc existe bel et bien. Et pourtant, Ferrari tient son meilleur pilote depuis la saison 2019. Le paradoxe Leclerc, dira-t-on…