Lors de la 5ᵉ manche de la saison en Chine, Carlos Sainz s'est offert une belle frayeur dans le dernier virage après avoir perdu le contrôle de sa monoplace en Q2 le samedi. Autorisé à poursuivre les qualifications, la décision avait poussé Aston Martin a porté réclamation dans la foulée.
Il s'agit simplement de clarifier les choses et, en fin de compte, de discuter avec les commissaires et de respecter les décisions qu'ils ont prises, à l'image de la déclaration de Tom McCullough, directeur de la performance d'Aston Martin, les écuries veulent plus de clarté dans les décisions et le règlement imposé par la FIA en Formule 1. Après l'incident Carlos Sainz samedi dernier en Chine, les différentes équipes ont pointé du doigt la décision d'autoriser la monoplace de l'Espagnol à repartir.
🚨 OFFICIEL !
La FIA repousse à juillet la possibilité de présenter un nouveau barème de points pour la saison 2025 de F1 aux équipes ⏳
Pour rappel, au moins 5 équipes doivent être en accord pour mettre en place ce nouveau système.#F1 pic.twitter.com/WPVDHDkGSA
— Off Track (@OffTrack_FR) April 25, 2024
Le cas Sainz fait débat chez Aston
Aston Martin a par la suite posé une requête pour comprendre la décision de faire repartir le pilote Ferrari. Décision rejetée par la FIA. Pour rappel en Q2, Sainz sort au dernier virage et heurte le mur. L'ancien pilote McLaren est resté plus d'une minute 10 à l'arrêt provoquant un drapeau rouge avant de repartir. La séance est alors suspendue, mais l'Espagnol aura une deuxième chance puisque sa monoplace n'est pas endommagée. Il finira par sortir Lance Stroll et accèdera en Q3.
Aston Martin a évoqué lors de cette requête l'article 39.6 du règlement expliquant qu'une monoplace à l'arrêt sur la piste pendant une séance de qualification ne peut pas être autorisé à repartir.
Un règlement trop flou en F1
Par le passé, plusieurs autres écuries ont critiqué les décisions et le règlement FIA mettant en évidence un manque de clarté. Autre fait pointer du doigt, le fait que les directeurs de course prendraient en compte les conséquences d'un incident provoqué ce qui est contraire au règlement.
Mais ce qui est certain, c'est que les règlements sont de plus en plus compliqués. Quand j'ai pris mes fonctions, le règlement sportif faisait 20 pages, aujourd'hui, il en fait 75, expliquait Frédéric Vasseur dans des propos retranscrits par Motorsport.