Lewis Hamilton n’espère rien du GP d’Abu Dhabi. Cela n’empêche pas le pilote Ferrari de commenter l’actualité F1, à commencer par la nomination d’Isack Hadjar en tant que 2e pilote Red Bull.
Pour la 4e saison consécutive, Lewis Hamilton n’aura rien à jouer lors de la dernière manche de la saison de Formule 1. Rétrogradé à une bien triste 6e place (152 pts), le Britannique doit même se méfier du rookie Kimi Antonelli et ses 150 pts. Une situation qui inquiète Ferrari, prête à rappeler Carlos Sainz Jr.
Conscient d’être spectateur d’un potentiel exploit de Max Verstappen, Hamilton ne s’est pas empêché d’avoir des mots durs auprès de Red Bull. La raison ? Laurent Mékies a enfin choisi le 2e pilote pour la saison F1 2026. Sans surprise, Isack Hadjar sera le coéquipier de Verstappen.
Lewis Hamilton prévient Isack Hadjar
Une promotion XXL pour le rookie français, 1 an seulement après avoir débarqué en Formule 1. En cascade, Arvid Lindblad devrait profiter de la promotion d’Hadjar pour prendre le baquet Racing Bulls. Ce qui signifie que Yuki Tsunoda n’entre plus dans les plans d’Helmut Marko.
Mais est-il vraiment raisonnable de parler de promotion concernant Isack Hadjar ? Pour rappel, Max Verstappen a inscrit 93% des points de Red Bull cette saison. Une fâcheuse tendance qui se confirme année après année. L’écurie autrichienne met sur un piédestal le Néerlandais au détriment de son coéquipier.
“On sait tous ce qui arrive quand on débarque chez Red Bull. […] De l’extérieur, cela semble très difficile, et tous les pilotes qui y vont vivent une expérience similaire” a balancé Lewis Hamilton. Un tacle à peine déguisé porté à Verstappen, mais surtout la gestion des 2 pilotes Red Bull.
Gasly, Albon, Tsunoda : la malédiction des coéquipiers de Max Verstappen
La légende Mercedes aujourd’hui sous la bannière Ferrari n’a pas vraiment tort. En juillet dernier, Pierre Gasly avait lui aussi rappelé que la direction Red Bull ne soutenait jamais sa 2e voiture. Et le Français parle en connaissance de cause. Daniel Ricciardo n’a jamais été réellement soutenu, malgré ses belles places en 2016, 2017 et 2018.
En 2019, c’est au tour d’Alexander Albon de découvrir la dure loi de la politique Red Bull, en remplaçant Pierre Gasly après seulement 12 Grands Prix. De son côté, Sergio Pérez s’accroche tant bien que mal lors de ses 3 saisons avec l’écurie autrichienne, mais le Mexicain ne sera qu’un soutien pour épauler Verstappen.
Les craintes de Lewis Hamilton sont donc bien fondées. Oui, Isack Hadjar est un talent générationnel, et est prêt à franchir un cap après sa belle saison au volant de la VCARB02. Tout comme l’étaient Albon, Gasly, Lawson ou Tsunoda.
Nico Rosberg avait prévenu : le rookie français n’avait aucun intérêt à rejoindre Red Bull. Du moins pas tant que Max Verstappen était au coeur du projet autrichien. On peut cependant toutefois espérer une chose : que Laurent Mékies offre à Isack Hadjar un environnement favorable à son développement, comme il l’avait su faire aux commandes de Racing Bulls.