Grâce à leur succès sur la pelouse du Real Valladolid (2-1), les Colchoneros remportent le 11e titre de leur histoire. Menés jusqu'à l'heure de jeu, les hommes de Diego Simeone ont su s'arracher pour aller chercher le 11e titre de leur histoire.

 

L'Atlético au mental

Ils auront tremblé jusqu'au bout. Avec deux points d'avance sur le Real, l'Atletico devait gagner pour être assuré de remporter le titre. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que la tâche n'a pas été si simple, face à une équipe de Valladolid qui luttait pour sa survie. Malgré une bonne entame, les Colchoneros se font cueillir à froid dès la 18e minute, sur un superbe contre des Violets, conclu par Oscar Plano.

Mais comme à son habitude, l'Atlético n'a rien lâché. Peu en réussite, avec seulement 3 tirs cadrés sur 14 tentés, les Rojiblancos s'en sont remis à leurs traditionnels sauveurs. D'abord Correa, qui égalise d'un pointu rageur à la 57e minute, puis l'inévitable Luis Suarez, qui jaillira 10 minutes plus tard pour enfiler le costume de héros. Comme un symbole.

 

Suspense jusqu'au bout

Et pourtant, le classement final aurait pu prendre une tout autre tournure… pour quelques centimètres seulement. On joue la 57e minute quand Karim Benzema saute plus haut que tout le monde pour venir catapulter sa tête dans les cages de Rulli. A 1-1, le Real est virtuellement à un petit but du titre, puisque l'Atlético perd à Valladolid.

Mais alors que les assistants vidéo tentent encore de déterminer si l'international français était en position de hors-jeu, Correa égalise sur la pelouse de Valladolid et remet les Colchoneros à l'endroit. Quelques secondes plus tard, le but de Benzema est annulé pour quelques centimètres. Le Real manque le coche, tandis que l'Atlético s'envole vers le titre. Les hommes de Zinédine Zidane finiront par se réveiller en fin de match, pour renverser Villareal à Bernabeu (2-1). Mais c'est trop tard, l'Atlético ne craquera pas.

 

Crédit illustration : Icon Sport