En grande difficulté en termes de rythme de course, la Scuderia Ferrari n'a pas été capable de se battre pour le podium. Pire encore, les Italiens ont été battus à la régulière par l'écurie Mercedes. Du côté des pilotes, Charles Leclerc et Carlos Sainz ont souffert sur les pneus.

 

« Au boulot ! » Le mot d'ordre de Frédéric Vasseur est passé après un Grand Prix de Floride plus que compliqué pour Ferrari. Il faut dire que le week-end n'aura pas été simple pour la firme de Maranello. Accidenté en essais libres, Charles Leclerc a récidivé lors des qualifications sans avoir réussi à établir un très bon chrono. Si le Monégasque partait septième, Carlos Sainz était lui présent dans le top-3. Pour autant, l'Espagnol n'a pas conservé sa position de départ. Le Madrilène manquait de rythme et finissait finalement cinquième, deux rangs devant son coéquipier.

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« Il y a du positif et du négatif à retenir de ces dernières semaines, relativisait le team manager français. Sur certains circuits, on est capable de se battre pour la pole. A côté de ça, on manque cruellement de constance sur la course. On sait où est notre faiblesse, il faut maintenant travailler pour y remédier. » De son côté, Charles Leclerc attend « de voir si les évolutions vont dans le bon sens. »

Incompréhension au niveau des pneus

A la bagarre avec une Haas, Ferrari ne pensait pas en être réduit à ça après cinq courses. © Icon Sport.

Après la course, Frédéric Vasseur expliquait que ses pilotes souffraient de problèmes au niveau des pneumatiques dans un même relais. Cela s'est vu sur la piste en début de GP puisque Charles Leclerc n'avait pas un rythme lui permettant de suivre ses adversaires directs.

« Nous devons trouver quelque chose car je n'avais absolument pas de grip sur mon premier run. On était complètement à côté de la bonne fenêtre d'utilisation. C'était plus rapide en durs mais je suis toujours tellement loin de ceux avec qui je voudrais me battre. Il faut bosser ! » 

Le Monégasque a souffert en médiums, Carlos Sainz a lui pêché sur les hard ! « Je pouvais me battre avec Fernando car j'avais un bon rythme en début de course, racontait l'Espagnol. C'était bien car mon rythme était de retour à la normal après l'avoir un peu perdu à Bakou. Mais en pneus durs, on manque de compétitivité. » Considérée comme la deuxième force du plateau en début d'année, Ferrari commence à voir la concurrence se rapprocher de très près. Fernando Alonso et les Mercedes pourraient représenter un danger à moyen terme pour l'écurie italienne. A eux de trouver rapidement des solutions puisqu'ils rouleront à domicile devant des milliers de tifosi dans deux semaines lors du Grand Prix d'Emilie-Romagne, à Imola.