C'était une des étapes les plus attendues de la semaine, une étape dessinée et conçue pour les baroudeurs. Et comme on aurait pu s'y attendre, c'est l'échappée matinale qui s'est montrée victorieuse, et parmi elle le coureur australien de l'équipe NTT Ben O'Connor, qui s'est imposé après sa désillusion de la veille.
En tête de la course, une course rythmée … puis Ben O'Connor s'est illustré
Echappés depuis la première ascension de la journée, au terme des 202 km de l'étape, c'est la dernière difficulté du jour, la montée vers Madonna di Campiglio qui a vu l'étape se décanter pour les hommes de tête.
Groupés au pied de la côté, c'est tout d'abord Thomas de Gendt qui dynamite la course en se montrant remuant comme à son habitude. Puis tour à tour, Ilnur Zakarin, Geoffrey Bouchard et enfin Ben O'Connor accélèrent le tempo. Ce dernier va placer une attaque qui cloue l'ensemble de ses concurrents et notamment son compatriote Rohan Dennis.
Ben O'Connor va ensuite faire un grand numéro, en résistant au retour d'Hernsteiner notamment, pour terminer avec une petite minute d'avance sur l'autrichien et le duo Zakarin / de Gendt.
Après un échec avec une cuisante deuxième place lors de l'étape précédente, c'est avec beaucoup de résilience que l'Australien vient s'offrir le plus beau succès de sa carrière.
Chez les favoris, statu quo ou presque…
On pouvait s'attendre à une volonté des Deceuninck Quick Step de museler la course après des tentatives répétées de Wilco Keldermann de reprendre des secondes que le leader portugais Almeida.
C'est exactement ce que les coéquipiers du portugais ont réalisé en régulant le rythme de course, presque de bout en bout si l'on excepte deux banderilles peu tranchantes lancées d'abord par Hindley puis par Keldermann à un peu plus de 5km du sommet.
Le groupe des favoris est arrivé groupé en haut de la station italienne et se réserve donc pour une étape de demain qui s'annonce d'ores et déjà exceptionnelle.