Giro d’Italia, acte I

Avec dix scènes au programme, le premier acte du Giro 104 nous emmène jusqu'au lundi 17 mai. Au pays de la Commedia dell'arte, c'est le local Filippo Ganna, qui joue le premier rôle. Le programme est varié, il y en a pour tous : sprinters, baroudeurs et grimpeurs. Après les deux étapes du week-end dernier, We Sport vous offre le programme.

3e étape : Biella – Canalle

Longue de 193 km, cette étape peut sourire à un baroudeur ou à un puncher. Situé à 15 km de l'arrivée, le sommet de la dernière difficulté du jour sera un point clé de la course. Paradoxalement, RCS a placé un sprint intermédiaire à cet endroit, plutôt qu'un pointage pour le classement des grimpeurs. Cependant, un sprinter comme Caleb Ewan ou Peter Sagan peut affronter avec ambition ce juge de paix.

4e étape : Picenza – Sestola

Trois étoiles figurent à la page de cette étape sur le livre de route. Logique si l'on s'attarde sur la deuxième moitié du parcours. Deux ascensions de 3e catégorie, puis une de 2e catégorie dans le final, avec un passage à 16%.

5e étape : Modena – Cattolica

Du plat, rien que du plat. Voici ce qui est proposé au peloton le long de ces 177 km à travers la plaine d'Émilie-Romagne. Il faudra s'attendre à voir quelques coureurs échappés, un peloton au contrôle, et une belle arrivée au sprint.

6e étape : Grotte di Frasassi – Ascoli Piceno

3400 m de dénivelé à affronter au course de cette étape à travers les Apennins, classée trois étoiles. Profil parfait pour un baroudeur, ce relief pourrait couronner un opportuniste. Une belle montée vers Forca di Gualdo nous emmène à 1496 m d'altitude, puis celle vers Forca di Presta à 1536 m. L’ascension finale (2e catégorie), longue et régulière fait environ 15 km.

7e étape : Notaresco – Termoli

Nous retrouvons ici un terrain pour sprinters, légèrement vallonné avec un final plat. Après une petite incursion dans les terres, l’étape longe la côte adriatique jusqu’à Chieti. Ici seront attribués les seuls points du classement du meilleur grimpeur. Puis direction le bord de mer pour arriver à Termoli.

8e étape : Foggia – Guardia Sanframondi

De nouveau trois étoiles au menu des coureurs. Cette étape à travers les Apennins présente une longue montée principale et une bosse aux pentes sévères juste avant l’arrivée. Le parcours commence par emprunter des routes rapides jusqu’à Campobasso. Les monts du Matese se dresseront alors devant les coureurs, qui emprunteront la montée de Bocca della Selva, avant une longue descente dont le pied est à 10 km de l’arrivée.

9e étape : Castel di Sangro – Campo Felice

Voici la première étape de moyenne montagne. Dans les Apennins des Abruzzes, elle emprunte quatre ascensions. Dès le départ et jusqu’à Celano, le parcours suit une série de longues montées, avec des descentes parfois techniques. Après l’ascension d’Ovindoli, l’étape entre dans la Piana delle Rocche et les défis sont moins exigeants jusqu’à Rocca di Cambio

10e étape : L'Aquila – Foligno

Dernière étape avant la journée de repos. Elle est courte, avec un final complètement plat. Le parcours emprunte d’abord les montées de Sella di Corno et Forca di Arrone, avec une dernière ascension vers Valico della Somma. Le parcours est ensuite plat, sur des routes larges et essentiellement rectilignes. Terrain idéal pour les trains des sprinters, il sera facile de rattraper les coureurs échappées.

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Crédit photo en une : RCS