Après le remplacement de Jack Doohan par Franco Colapinto, les langues se délient. C'est au tour d'Esteban Ocon de s'en prendre à son ancienne écurie Alpine.
Le GP d'Emilie-Romagne devrait être un tournant dans la saison 2025 de F1. D'abord parce qu'Oscar Piastri est sur le point d'entrer dans la légende de McLaren. Du côté des écuries moins dominatrices, tous les regards seront tournés sur Alpine.
A lire aussi : Le programme du GP d’Emilie-Romagne F1 2025 : dates, horaires et diffusion TV
La gestion de Jack Doohan interpelle le pilote Haas
Flavio Briatore a poussé vers la sortie un Jack Doohan visiblement trop peu impactant à son goût. Sans état d'âme, le nouveau Team Principal d'Alpine a intronisé son poulain Colapinton. Une gestion inquiétante mais prévisible, selon Esteban Ocon.
“C'est toujours des choses assez surprenantes à voir, c'est clair. Si je me place du point de vue de Jack, en 5 courses, je pense qu'il a montré de belles vitesses” a rappelé le Français évoluant aujourd'hui chez Haas. “Il mérite de montrer un petit peu plus” a-t-il insisté.
Esteban Ocon a ensuite eu des mots très forts à l'encontre de ses ex-dirigeants. Une façon de rappeler combien son cas à lui avait été mal géré lorsqu'il évoluait chez Alpine (2021-2024). “C'est difficile pour lui, on ruine une carrière d'un pilote en faisant quelque chose comme ça”.
“La façon de faire n'est pas la bonne”
En marge du Grand Prix d'Emilie-Romagne, Ocon avait visiblement bien des choses à dire. Choqué par l'évincement de Jack Doohan, le pilote Haas a toutefois précisé qu'il n'était pas surpris du choix d'Alpine. “C'est pas normal, mais c'est rien de nouveau, malheureusement. […] Ce qui est sûr, c'est que la façon de faire n'est pas la bonne” a déclaré Esteban Ocon.
De son côté, Franco Colapinto sera immédiatement mis sous pression dès son premier GP de F1 sous la bannière Alpine. En cascade, Pierre Gasly est lui aussi en danger. Une manière de rappeler combien la gestion des 2 pilotes Alpine intrigue.
Car certes, Jack Doohan n'a rien prouvé lors des 5 premiers Grands Prix de la saison. Pas un dépassement, rien. Mais ça, on le savait avant. Oliver Oakes a plutôt choisi de pousser le jeune Australien sur le devant de la scène, dans un environnement loin d'être propice, et sans lui offrir les clefs de la réussite. On comprend pourquoi Esteban Ocon n'est pas nostalgique…