Sports d'Hiver

JO 2030 : La France en embuscade pour l’organisation

C'est ce mardi que le Comité International Olympique (CIO) va commencer à recevoir les dossiers concernant l'organisation des Jeux Olympiques d'hiver 2030. Si Paris a obtenu les JO 2024, les Alpes françaises ne désespèrent pas d'en faire autant dans quelques années. Mais la concurrence de la Suède et de la Suisse va venir pimenter la course aux Jeux. 

JO d'hiver 2030 : qui pour succéder à l'Italie ?

L'organisation des Jeux Olympiques fait toujours l'objet d'une attention toute particulière. L'an passé, ce sont Pékin et la Chine qui avaient raflé l'organisation des JO 2022. En 2026, cap sur l'Italie et Milan, où le site de Cortina d'Ampezzo a été retenu. Après le Canada, la Russie, la Corée du Sud et donc la Chine, l'Olympiade d'hiver va ainsi faire son grand retour au coeur de l'Europe. Selon toute vraisemblance, la donne pourrait se confirmer en 2030, puisque trois pays sont en lice pour accueillir les JO hivernaux. Il s'agit de la Suisse, de la Suède, mais aussi de la France. Dernièrement, l'Arabie Saoudite a défrayé la chronique en obtenant l'organisation des Jeux asiatiques 2029, dans un site futuriste. Cette fois, c'est un projet plus traditionnel qui devrait être retenu. Reste à savoir lequel.

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La France devra se défaire de la Suède et de la Suisse

C'est donc ce mardi 7 novembre 2023 que les pays concernés vont déposer leur dossier respectif auprès du Comité International Olympique (CIO). Et ce dans le but d'organiser les Jeux Olympiques d'hiver, en 2030. Selon nos confrères de L'Équipe, la France, terre de biathlon notamment, a de bonnes chances de parvenir à ses fins, même si le dossier n'est, pour l'heure, pas encore complet. Le projet tricolore se situe dans les Alpes, avec bon nombre de sites à disposition. Pour rappel, la France a déjà accueilli les JO d'hiver en 1924 (Chamonix), 1968 (Grenoble) et 1992 (Albertville). La taille du pays (près de 70 millions d'habitants), comparée à celle de la Suisse et de la Suède (une dizaine de millions), et donc son potentiel économique, pourrait peser dans la balance.

Crédit photo : Iconsport

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Mais le CIO pourrait aussi mettre en avant le côté historique, les Suédois n'ayant jamais, à travers l'histoire, organisé de Jeux Olympiques d'hiver. Pour les Suisses, il faut remonter à 1948, c'était du côté de Saint-Moritz. En outre, la Suède devrait délocaliser certaines épreuves à l'étranger, tandis que la Suisse redoute un référendum de certains cantons, qui pourrait plomber la candidature. Vous l'aurez compris, chaque projet présente atouts et inconvénients. Et même si les deux  organisations sont bien distinctes, le Comité olympique pourrait voir d'un mauvais oeil l'organisation des JO d'été à Paris et de deux d'hiver dans les Alpes, à six ans d'intervalle seulement. Le suspense est, à ce stade, total.

Nordiste pure souche, amoureux du sport avec un grand S. Pas croyant, mais pratiquant (badminton, tennis, course à pied, football...), capable de dévorer n'importe quelle épreuve de n'importe quelle discipline. L'union fait la force, la diversité sportive proposée par WeSport en est une, aussi !

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