Vendus par le Racing Club de Lens lors du dernier mercato estival, Neil El Aynaoui et Andy Diouf ont décidé de poursuivre leur carrière de l'autre côté des Alpes. Comment se passent les premiers pas en Serie A des deux milieux ?
Excepté la levée de l'option d'achat de Kevin Danso par Tottenham, le Racing Club de Lens aura signé avec Neil El Aynaoui et Andy Diouf ses deux plus belles ventes du mercato estival. Le milieu de terrain marocain a été cédé à l'AS Rome pour 23,50 M€. De son côté, le milieu français a rejoint une autre place forte de la Serie A, l'Inter Milan, contre un chèque de 20 M€. Un sacré pari tenté par les deux hommes et peut-être encore un peu plus pour Andy Diouf, débarqué chez le vice-champion d'Italie et dernier finaliste de la Ligue des champions.
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Quelques semaines après leur arrivée de l'autre côté des Alpes, que dire de leurs débuts avec leurs clubs respectifs ? Sous contrat jusqu'en juin 2030 avec la Roma entraînée par Gian Piero Gasperini, Neil El Aynaoui a disputé à ce jour 6 matchs toutes compétitions confondues dont 4 rencontres de championnat, pour 3 titularisations. Barré en championnat par Bryan Cristante et Manu Koné, le joueur de 24 ans a été titularisé lors des deux premières journées de Ligue Europa contre l'OGC Nice (2-1) et le LOSC (0-1), signe que le coach de la Roma compte sur lui pour sa rotation.
Andy Diouf coupable contre Cremonese
Pour Andy Diouf, en revanche, ces premières semaines italiennes sont très difficiles. L'ancien Rennais n'a participé qu'à deux matchs de Serie A pour un maigre bilan de 26 minutes disputées. Entré en jeu samedi contre Cremonese (4-1), l'ancien Lensois est pour l'heure snobé par son entraîneur Cristian Chivu. La Ligue des champions ne permet pas non plus à Andy Diouf d'obtenir du temps de jeu, le milieu tricolore de 22 ans n'ayant pas quitté le banc des remplaçants contre l'Ajax Amsterdam (2-0) et le Slavia Prague (3-0).
Fautif hier sur le seul but encaissé par les Nerazzurri face à Cremonese, Andy Diouf vit une adaptation compliquée, obligeant Cristian Chivu à éteindre l'incendie. “C'est le dernier arrivé, il a besoin de temps. Il s'entraîne bien et il a beaucoup progressé. Il était un peu timide. Les gars l'aident tous les jours, il a commencé à se détendre et à lâcher prise petit à petit. Je vois de la qualité, beaucoup d'ambition, de la détermination. Tôt ou tard, il aura sa chance.”