Liège – Bastogne – Liège 2024 : Parcours et profil de la course
Les Classiques Ardennaises se terminent tranquillement et c'est au tour de l'historique Liège – Bastogne – Liège d'accueillir le peloton. En 2024, à l'occasion de la 110e édition de la course belge reliant Liège à cette même ville, en passant par Bastogne, les cyclistes devront avaler les 254,5 km du parcours. Ce dernier, d'ailleurs bien connu du grand public, a la particularité d'être parsemé d'embûches. We Sport est donc revenu pour vous sur les principales difficultés du parcours de la course.
Quatre jours après la traditionnelle Flèche Wallonne, remportée par Stephen Williams (Israël – Premier Tech), le quatrième monument de la saison pointe déjà le bout de son nez. Le peloton prendra ensuite la route du premier Grand Tour de l'année avec le Giro. En attendant, il se prépare à encaisser les 3 500m de dénivelé du Liège – Bastogne – Liège 2024. Répartis sur 254,5 km, seuls les plus endurants franchiront la ligne d'arrivée de la Doyenne. Pour cette 110e édition, Remco Evenepoel (Soudal Quick-Step) ne réalisera pas un fantastique triplé. Après ses succès en 2022 et en 2023, le Belge n'est pas en mesure de défendre sa couronne à cause de sa blessure contractée sur le Tour du Pays basque.
De son côté, Tadej Pogacar (UAE Team) prendra bien le départ. Si le Slovène compte ses jours sur le vélo depuis le début de l'année, il entend bien renouer avec le succès ce dimanche. En effet, en 2021, il s'était imposé sur les routes de LBL devant les Français Julian Alaphilippe (Soudal Quick-Step) et David Gaudu (Groupama-FDJ). Nul doute qu'il sera le favori numéro un devant Mathieu van der Poel (Alpecin-Deceuninck). Surtout sur un parcours qu'il affectionne particulièrement.
Liège – Bastogne – Liège 2024 : analyse du parcours
D'année en année, le parcours du Liège – Bastogne – Liège a quelque peu évolué. Toujours est-il que l'on retrouve des indéboulonnables de la course chaque saison. En même temps, c'est ce qui fait la particularité de ce monument ancien de 1892, d'où son surnom de “La Doyenne”. Ainsi, tout au long des 254,5 km faisant la boucle entre Liège et Bastogne, nombreux sont les cols et murs bien connus du grand public. Tout d'abord, le profil de l'étape est un tout petit peu cabossé jusqu'au kilomètre 151. Derrière, les cent derniers kilomètres de la classique sont réputés comme étant les plus compliqués. À juste titre. Les esprits peuvent s'échauffer dans l'échappée dans la côte de la Mont-le-Soie. En effet, à 95 bornes de l'arrivée, celle-ci longue de 1,8 km à 6,6 % de moyenne fait basculer le peloton dans une autre course.
Néanmoins, chez les favoris, les hostilités démarrent souvent à partir du col du Rosier. Ses 4,5 km à 5,7 % de moyenne permettent souvent aux plus forts de lancer leurs premières offensives. Pour des coureurs de la trempe de Pogacar ou Van der Poel, il peut même servir de rampe de lancement pour un raid solitaire de 50 kilomètres. Enfin pour terminer, l'enchaînement des côtes les plus dures du parcours déterminera les candidats qui pourront se jouer la gagne. La côte de la Redoute à 34 kilomètres de l'arrivée a de quoi casser les jambes (1,6 km à 8,8 % de moyenne), au même titre que la côte des Forges (1,3 à 7,8 % de moyenne). Mais l'ultime difficulté n'est autre que la mythique Roche-aux-faucons avec ses passages à 13 %. À noter qu'elle se monte en deux parties (4,4 km à 5,4 % de moyenne).
