Andy Diouf, milieu de terrain du RC Lens, attire désormais les convoitises du SSC Napoli, prêt à dégainer pour s’offrir l’un des talents les plus prometteurs de Ligue 1. Selon plusieurs sources confirmées par Fabrizio Romano, le club italien dirigé par Antonio Conte serait déterminé à finaliser l’opération.

Ce vendredi 15 août, le vice-champion d’Italie a adressé une offre officielle d’environ 20 millions d’euros pour convaincre Lens de lâcher son international Espoirs français (37 matchs, 1 but la saison passée, contrat jusqu’en 2028). L’intérêt napolitain n’est pas nouveau, mais la proposition marque un cap : le dossier entre désormais dans sa phase active, avec une volonté claire d’accélérer.

Problème : le tarif lensois est plus élevé. Les Sang et Or, qui viennent de voir un autre milieu filer à Nice, attendent au moins 25 millions d’euros pour envisager un départ de leur milieu, considéré comme un élément clé du projet sportif. Un premier round de négociations est prévu dès samedi entre les deux clubs afin de tenter de rapprocher les positions.

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L'Italie mais aussi l'Angleterre

Naples ne pourra pas traîner. En Premier League, la cote de Diouf grimpe aussi. Crystal Palace et Burnley suivent attentivement l’évolution du dossier, prêts à s’immiscer dans les discussions si l’Italie tarde à boucler l’affaire. Pour l’instant, l’offre napolitaine reste la seule officiellement formulée, mais la concurrence britannique pourrait vite surenchérir, au risque de déclencher une véritable bataille de mercato.

Formé à Rennes, révélé à Bâle puis confirmé à Lens, Andy Diouf séduit par sa polyvalence et sa régularité. Technique, endurant, capable de jouer sentinelle comme relayeur, il incarne le cœur du jeu lensois. Pour Conte, il représente le chaînon manquant d’un Napoli en quête de renouveau, capable d’apporter impact physique et qualité de relance au milieu.

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Entre l’enthousiasme napolitain, l’intérêt grandissant en Angleterre et la volonté de Lens de conserver son joyau, le feuilleton Diouf est loin d’être terminé. Si Naples veut vraiment être “prêt à tout”, il faudra probablement franchir la barre des 25 millions d’euros.