Malgré l’annonce d’un projet tourné vers la jeunesse, le FC Nantes de Kita retombe déjà dans ses travers avec un recrutement aux antipodes du discours affiché.

Alors qu’il assurait vouloir poser les bases d’un nouveau projet fondé sur la jeunesse et la formation, Waldemar Kita semble déjà contredire ses propres engagements. Le recrutement de sa première recrue estivale en est l’illustration parfaite.

À peine le départ d’Antoine Kombouaré acté, le président nantais a promis une nouvelle ère, portée par un football offensif, collectif et fidèle à l’identité historique du FC Nantes. Le choix de Luis Castro à la tête de l’équipe paraissait en ce sens cohérent : un entraîneur aux idées affirmées et à la philosophie tournée vers le jeu. Mais le mercato n’avait même pas encore décollé que les premières contradictions apparaissaient déjà… Et une fois encore, elles portent la signature directe de Kita.

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Radakovic, une recrue à contre-courant

Premier joueur à rejoindre les rangs nantais cet été, Uros Radakovic ne correspond en rien au profil d’un pari d’avenir. À 31 ans, le défenseur serbe arrive en provenance de Sivasspor, où il s’est surtout fait remarquer par une série de cartons rouges inquiétante : quatre expulsions sur ses quinze dernières apparitions. Son parcours avec douze clubs et huit championnats différents en moins de 15 ans peut également interroger.

Ce choix interroge d’autant plus qu’il semble émaner directement du président et non du nouvel entraineur Luis Castro. Ni sa trajectoire, ni son âge, ni son tempérament ne semblent compatibles avec la reconstruction affichée par le FC Nantes.

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Un mercato déjà tendu pour le FC Nantes

Difficile à ce stade de savoir si Luis Castro a donné son aval à cette arrivée. Mais l’histoire récente du club ne plaide pas pour une gestion collaborative des dossiers mercato. Waldemar Kita a souvent eu la main lourde sur les recrutements, quitte à court-circuiter les désirs de ses entraîneurs.