Arrivé sur la pointe des pieds, Robin Risser est l’un des artisans de la première partie de saison du RC Lens, le fauteuil de leader de Ligue 1 à la clé. Courtisé par les plus grands clubs européens, l’ancien gardien de but du Racing Club de Strasbourg a tout intérêt à rester dans le Pas-de-Calais. Encore un peu.

Lors du dernier mercato estival, le Racing Club de Lens ne s’est pas beaucoup trompé. Le champion du monde Florian Thauvin, Samson Baidoo, Odsonne Edouard, Mamadou Sangaré… Tous apportent leur pierre à l’édifice. Ce n’est pas un hasard si les Sang et Or vont passer les fêtes à la première place du Championnat de France de Ligue 1.

Une autre recrue est à mettre en avant : Robin Risser. Le gardien de but de 21 ans, plus désiré par son club formateur, le Racing Club de Strasbourg, a totalement découvert la L1. Un apprentissage express, puisqu’il dirige actuellement la meilleure défense de France (13 buts encaissés), tout en ayant déjà réalisé 5 clean sheets. Excusez du peu. De quoi lui ouvrir les portes d’écuries bien plus prestigieuses. Pourtant, il serait bien inspiré de ne pas s’enflammer.

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L’AC Milan, une marche bien trop haute ?

Ces dernières heures, la Gazzetta dello Sport a indiqué que les dirigeants de l’AC Milan s’étaient mis en quête du successeur de Mike Maignan, le gardien de but de l’équipe de France. Et que parmi les prétendants potentiels figure Robin Risser. ll faut dire que le géant lombard a déjà fait confiance à un très jeune portier, un certain Gianluigi Donnarumma. Et qu’il pourrait très bien renouveler l’expérience. Il s’agirait d’un défi qui se refuse difficilement. Mais avec tous les risques que cela comporte.

Robin Risser en quête de confirmation

16 matches de Ligue 1, le CV est encore bien maigre pour un Robin Risser qui a tout à prouver. Bien évidemment, son passage réussi dans les cages du Red Star, en Ligue 2, suivi d’une première partie de saison aboutie avec le RC Lens, laisse de grands espoirs au natif de Colmar. Mais le plus dur commence peut-être, à savoir la confirmation. Avec un peu plus de pression, et potentiellement des matches à fort enjeu à disputer, une qualification européenne en ligne de mire. De quoi grandir, un peu plus vite, avant le grand départ ?

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Le RC Lens doit faire fructifier son investissement

Pour rappel, les dirigeants du Racing Club de Lens ont signé un chèque de 3 millions d’euros à leurs homologues du Racing Club de Strasbourg pour recruter Robin Risser. Avec un contrat portant jusqu’en 2030, le club dirigé par Joseph Oughourlian a envoyé un message clair, il compte sur son jeune talent sur le moyen, voire le long terme. Un intérêt sportif, mais aussi économique, le joueur étant aujourd’hui estimé à 10 millions d’euros par les sites spécialisés. L’écurie basée dans le Pas-de-Calais est devenue une spécialiste en matière de reventes à prix d’or. Un exemple de plus à venir avec Risser ? C’est bien possible.