Coiffé au poteau dans la course à la Ligue des champions, le Racing Club de Strasbourg a décidé de repartir d'une page blanche, ou presque, durant ce mercato d'été. De quoi placer les Alsaciens en favoris dans la course au podium de la Ligue 1 ?

Bien parti pour se qualifier pour la phase de ligue de la Ligue des champions au printemps dernier, Strasbourg a perdu ses deux derniers matches de la saison pour terminer à la septième place de Ligue 1. Finalement, les Alsaciens s'apprêtent à disputer la Ligue Europa Conférence. Avec un effectif new look, le fruit d'investissements massifs. Le coach, Liam Rosenior, saura-t-il tirer le meilleur d'un groupe en totale reconstruction ?

130 millions d'euros dépensés, Strasbourg voit grand

Cet été, le Racing Club de Strasbourg a vu son budget presque doubler, passant d'une soixantaine de millions d'euros à près de 110. Côté recrutement, la tendance est la même, avec environ 130 millions dépensés, pour faire venir pas moins de 18 joueurs. Bien évidemment, le Racing a été fortement aidé par Chelsea, également possédé par BlueCo, et qui vient notamment de lui envoyer une pointure anglaise, Ben Chilwell, au poste de latéral gauche.

Devant, Julio Enciso, débarqué sur le fil en provenance de Brighton, a fait office de recrue la plus chère de l'été, coûtant près de 20 millions. C'est un peu plus que l'Argentin Joaquin Panichelli, ou encore le défenseur central Lucas Hogsberg. 12 joueurs arrivent en provenance d'Angleterre, ce qui n'est pas anodin. Suffisant pour jouer les premiers rôles en Ligue 1 comme sur la scène européenne ?

Entre talent et inexpérience, le Racing navigue à vue

Bien évidemment, au regard du potentiel des joueurs recrutés, le Racing Club de Strasbourg a de quoi effrayer la quasi-totalité des clubs de Ligue 1. Mais il est bon de rappeler que cette saison, l'âge moyen de l'effectif Strasbourg est à peine supérieur à 22 ans. Un vrai manque d'expérience qui était déjà souligné la saison passée, mais qui pourrait avoir son importance dans les grands rendez-vous.

Dernier exemple en date avec ce déplacement à Monaco dimanche, ponctué par une défaite évitable, sur le fil (3-2). Il faudra aussi faire sans Dilane Bakwa, Habib Diarra ou encore Djordje Petrovic, hommes forts du Racing et de Liam Rosenior ces derniers mois. Si la machine trouve la bonne carburation, elle peut rêver en grand d'un podium en Ligue 1 et d'un grand retour en Ligue des champions. Néanmoins, cette véritable mue pourrait prendre du temps.