Cyclisme

Milan San Remo 2024 : pourquoi cette édition était historique ?

Ce samedi, le premier monument de la saison a tenu toutes ses promesses. Le mythique enchainement Cipressa, Poggio a été franchi en une vitesse record et Jasper Philipsen s'est adjugé le sprint sur la Via Roma face à Michael Matthews et Tadej Pogačar.

C'est peut-être le final le plus intense de la planète vélo. L'enchainement des Capi suivi de la montée de la Cipressa puis du Poggio a rendu son verdict ce samedi. Et à ce jeu-là, c'est Jasper Philipsen qui s'est imposé au sprint avec une demi-roue d'avance sur Michael Matthews. Lors de cette 115ᵉ édition, plusieurs records sont tombés, marquant un peu plus l'exercice 2024 dans les livres d'histoire.

Le Milan San Remo le plus rapide de l'histoire

Cette 115ᵉ édition a été bouclée en 6h 14 min et 44 secondes par son vainqueur, le Belge Jasper Philipsen. L'épreuve, longue de 288 kilomètres, a été parcourue par le peloton à 45,99 km/h de moyenne, soit le Milan San Remo le plus rapide de l'histoire. Le record tenait depuis l'édition 1990 avec une moyenne de 45,80 km/h alors que l'épreuve comportée 8 kilomètres de moins qu'aujourd'hui et avait été remportée par Gianni Bugno.

Une course parcourue sur une intensité record, ce qui n'avait pas l'air de faire peur à Tadej Pogačar, 3ᵉ de l'épreuve qui déclare après la course :  “Aujourd'huic'était l'une des courses les plus faciles de ma vie. Surtout dans les premières heures, ça n'a pas été très dur. Mais c'était serré, j'avais vraiment de super jambes.”

Milan San Remo : Julian Alaphilippe malheureux sur cette édition

Beaucoup de questions entouraient la forme de Julian Alaphilippe avant le départ de cette 115ᵉ édition. Le Français a répondu présent, capable de suivre les meilleurs dans le Poggio, le coureur de la Soudal Quick Step termine 9ᵉ de l'épreuve. Un résultat qui augure de bonnes choses pour la suite de sa saison.

Cependant, la 9ᵉ place cache aussi une désillusion. Julian Alaphilippe a crevé dans le dernier kilomètre, annihilant toutes ses chances de lutte pour la victoire dans le sprint. “On a fait un beau final, j’avais de bonnes jambes et ça m’a fait plaisir d’être à l’avant, malheureusement, j'ai crevé à un kilomètre de l’arrivée,”explique-t-il après la course. Pour rappel, le Français participera au Giro en mai prochain.

Passionné de sport et des Girondins de Bordeaux. Bercés par les arrêts de Cédric Carrasso, les coups de casque de Wendel et la finesse de Yoann Gourcuff dans un stade Chaban-Delmas en feu ! Fan de la Ligue des talents, sans oublier les coups de volant de Fernando Alonso, les attaques de Thibaut Pinot ou les atémis du général du ring Gunther.

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