Paris-Nice, également connue sous son surnom de “Course au soleil”, fête son 90e anniversaire en 2023 et comporte des étapes pour les sprinters, les grimpeurs, les puncheurs et un nouveau format de contre-la-montre par équipes. La course s'impose comme la première répétition avant le Tour de France avec notamment les présences de Jonas Vingegaard et Tadej Pogacar. Le contre-la-montre par équipe et la grande arrivée en montagne au col de la Couillole sont les principales caractéristiques de la 81e édition de Paris-Nice. Découvrez le parcours en détail de la course au soleil !
Étape 1 : La Verrière – La verrière
La course s'élance de La Verrière avec une étape de 169,4 kilomètres qui comprend deux passages sur la courte mais raide Côte de Milon-la-Chapelle. Elle ne fait que 500 mètres de long, mais sa pente atteint 12 %. Il ne devrait pas être trop difficile d'éliminer les sprinters. Cependant, un sprint de bonification sur la Côte des Dix-Sept Tournants, à 5,9 km de l'arrivée, pourrait perturber le déroulement normal de la course.
Étape 2 : Bazainville – Fontainebleau
Si la première étape était considérée comme plate, la deuxième étape, de Bazainville à Fontainebleau, l'est encore plus. Les 164 kilomètres de l'étape sont à peine interrompus par un viaduc autoroutier. Un autre sprint de bonification à 12,9 km de l'arrivée est suivi d'une légère descente jusqu'à l'arrivée et du sprint du peloton attendu.
Etape 3 : Dampierre-en-Burly (Contre-la-montre par équipes)
Le contre-la-montre par équipes revient à Paris-Nice en 2023 avec un parcours de 32,2 kilomètres autour de Dampierre-en-Burly. Le circuit triangulaire n'est pas trop technique ni trop vallonné, mais il y a une nouveauté : les organisateurs ont décidé de fixer le temps non pas sur le quatrième coureur, mais sur le premier coureur à franchir la ligne. Cela signifie que les équipes utiliseront un style de départ en sprint pour lancer leur leader d'équipe vers le meilleur temps.
Etape 4 : Saint-Amand-Montrond – La Loge des Garde
La quatrième étape permet aux sprinters de se détendre car ce ne sera pas leur jour. Le parcours de 164,7 km de Saint-Amand-Montrond à La Loge des Garde a un final pour les grimpeurs. La route commence à s'incliner dès la première montée, la Côte du Vernet (2,1 km à 5,8%) au kilomètre 116, puis ne cesse de monter. Vient ensuite la Côte du Cheval Rigon (5,7 km à 3,9%), plutôt tranquille, qui précède le sprint de bonification à 15,4 km de l'arrivée à La Loge des Gardes, une montée de 6,7 km à 7,1% de moyenne qui va certainement commencer à faire le tri au classement général.
Etape 5 : Saint-Symphorien-sur-Coise – Saint-Paul-Trois-Châteaux
Le jour le plus long arrive après une étape éprouvante avec 212,5 kilomètres à parcourir entre Saint-Symphorien-sur-Coise et Saint-Paul-Trois-Châteaux. L'étape est chargée en amont avec des montées où les échappés lanceront certainement des attaques. Il y en a trois dans les 35 premiers kilomètres – la Côte de Coise (1,5 km à 8,6%), la Côte de l'Aubépin (4,9 km à 5,1%) et la Côte de Trèves (2,3 km à 6%).
La suite sera une longue journée où les équipes devront décider qui poursuivra les échappés. Le sprint de bonification de la cinquième étape se déroulera au kilomètre 159 et animera l'accalmie de la mi-étape. La Côte d'Aleyrac, à 30,9 km de l'arrivée, pourrait faire mal à certains sprinters purs, avec ses 4,5 km de long, et une moyenne de 4,3 %, ce n'est pas la montée la plus difficile. Une arrivée plate favorise les hommes rapides.
Etape 6 : Tourves – La-Colle-sur-Loup
Les concurrents ne voudront pas avoir un jour sans lors de la 6ème étape, une autre longue journée de 197,4 kilomètres mais pleine de pentes raides sur six ascensions. Une longue descente progressive vers la ligne d'arrivée signifie que toute l'action se déroulera sur la Côte de la Colle-sur-Loup, qui ressemble à un mur.
Une première ascension à partir du kilomètre zéro, la Côte de la Roquebrussanne (3,6 km à 4%) permettra aux coureurs de se tester. La deuxième montée, la Côte des Tuilières (2,3 km à 7,8 %) arrive environ 80 km après le début de l'étape et a une pente de 15 %. La Côte de Callian (2 km à 6,9%) au km 112 est encore plus raide avec des parties à 17%.
Le plaisir continue avec une pente encore plus raide sur la Côte de Cabris, longue de 5,3 km. La pente moyenne de 5,8 % ne correspond pas à la première section qui monte à 20 %.
Ensuite, il y a la Côte de la Colle-sur-Loup sur le circuit d'arrivée que, heureusement, les coureurs n'ont à affronter qu'une seule fois. Longue de 1,8 km, elle affiche une moyenne de 10 % et des pentes pouvant atteindre 19 %. Même après le sommet, la douleur ne s'arrête pas. Les organisateurs ont placé le sprint de bonification dans la montée, sur une pente de 12%.
Etape 7 : Nice – Col de la Couillole
On pourrait croire que la 6ème étape est l'étape reine. Pourtant, ce n'est qu'un échauffement pour l'avant-dernière étape de 143 km au départ de Nice, par la Côte de Tourette-du-Chàteau (17,8 km à 4,6 %) pour finir au Col de la Couillole (15,7 km à 7,1 %) à 1 678 mètres d'altitude.
Contrairement à la journée précédente, les coureurs n'auront pas besoin de leurs vitesses. Au lieu de cela, il s'agit d'une longue et lente ascension avec une pente régulière entre 6 et 8%. La dernière fois que cette ascension a fait partie de Paris-Nice, Richie Porte a battu Alberto Contador pour la victoire d'étape. Elle fait également partie de la Mercan'Tour Classic des Alpes-Maritimes, qui a lieu fin mai.
Etape 8 : Nice – Nice
Les deux jours précédents feront ressembler la 8ème étape à une étape de sprint, malgré les cinq ascensions classées. L'étape de Nice, longue de 117,5 km seulement, est pleine de collines, avec la Côte de Levens (6,1 km à 4,9 %) à 22 km de l'étape. La Côte de Châteauneuf (5,4 km à 4,6 %) et la Côte de Berre-les-Alpes (6,3 km à 6 %) – toutes de catégorie 2 – et la Côte de Peille (6,6 km à 6,9 %) de catégorie 1 sont toutes présentes dans les 69 premiers kilomètres.
Il y a un sprint à Èze au kilomètre 82,9, puis le Col d'Èze (6 km à 7,6 %) culmine à 15,3 km de l'arrivée. La montée emblématique de Paris-Nice est suivie d'une descente plutôt technique (espérons qu'elle sera sèche) avant de se terminer par une arrivée plate à Nice.