Après un début de saison contrasté, le RC Lens a frappé fort en survolant le derby du Nord face au LOSC samedi dernier (3-0). Pour le coach, Pierre Sage, une hiérarchie commence clairement à se dessiner.

C’est un match à ne pas manquer, à plus d’un titre. Avec un bilan de deux victoires et autant de défaites en l’espace de quatre journées de Ligue 1, le RC Lens était en quête de certitudes au moment d’accueillir le voisin lillois, le week-end passé, dans un stade Bollaert-Delelis plein comme un œuf. Dominateurs dans à peu près tous les compartiments du jeu, les Sang et Or n’ont fait qu’une bouchée des Dogues. 

Pourtant, le LOSC a eu davantage le ballon (62% de possession) et a frappé davantage au but (17 à 15). Mais avec 3 petits tirs cadrés, contre le double pour les protégés de Pierre Sage, difficile d’exister. Surtout que dans les buts, Robin Risser a été impeccable. Il n’aura clairement pas été le seul. Autant que les places vont coûter cher, dès le déplacement à Rennes programmé ce dimanche. 

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Le RC Lens avance avec quelques certitudes

Assurément, le 3-4-3 mis en place par Pierre Sage a marqué des points. La recrue Samson Baidoo, après des débuts poussifs à droite, a prouvé qu’il pouvait devenir un cadre de la défense centrale, en compagnie de Malang Sarr et Jonathan Gradit. Sur les côtés, Matthieu Udol et Ruben Aguilar ont été précieux des deux côtés du terrain, surtout pour bloquer leur couloir respectif. 

Au milieu, si le capitaine, Adrien Thomasson, n’a pas livré son meilleur match, Mamadou Sangaré a montré pas mal de consistance. Et que dire du secteur offensif, Florian Thauvin, Wesley Saïd et Rayan Fofana ayant tous trouvé le chemin des filets.

Quand on sait que Florian Sotoca, Morgan Guilavogui et Odsonne Edouard ont débuté sur le banc, on se dit que le potentiel offensif est bien présent. Désormais, il s’agira de confirmer chez une équipe de Rennes capable du meilleur comme du pire. Avant d’aller à Auxerre, et de patienter jusqu’au sortir de la trêve internationale pour retrouver le merveilleux public de Bollaert-Delelis. En tout cas, ça promet.