Personne ne fait mieux que le club artésien, en Ligue 1, couronné roi du trading sur le marché des transferts au cours des cinq dernières saisons par le CIES.

Jackpot pour les Lensois. Le Centre international d’étude du sport (CIES) a classé ce mardi les clubs au monde ayant le mieux opéré sur le marché des transferts depuis janvier 2021 du point de vue des bilans financiers des joueurs engagés comme professionnels (sans donc les recrutements pour le centre de formation) et déjà définitivement cédés à d’autres équipes.

Le club dirigé par Joseph Oughourlian arrive en sixième position, derrière Benfica, l’Atalanta, Stuttgart, Brighton et le leader Francfort. Il est le club français le mieux classé, devant le voisin lillois, dixième. Sur les cinq dernières saisons, les Sang et Or comptent en effet 256 millions d’euros de recettes pour 122 millions d’euros de dépenses et un bénéfice conséquent de 134 millions d’euros.

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Khusanov, mais pas seulement

Les jolies plus-values réalisées par le RCL dans un passé récent ont logiquement permis au club artésien de se classer parmi les meilleurs traders de la planète foot.

On peut penser à la vente colossale du défenseur central ouzbek Abdukodir Khusanov à Manchester City le 20 janvier 2025 (acheté 450 000€, revendu 40M€+bonus), à celle du milieu de terrain marocain Neil El-Aynaoui du côté de l’AS Rome (acheté 600 000 euros, revendu 23,5M€) ou encore à celle d’Andy Diouf à l’Inter l’été dernier (acheté 15M€, revendu 25M€).

Les Dogues affichent eux aussi un bilan très positif. Depuis janvier 2021, le club présidé par Olivier Létang a généré 149 millions d’euros de recettes. Les Lillois ont par ailleurs dépensé 37 millions d’euros, ce qui leur fait un bénéfice de 112 millions d’euros.

Une étude qui présente des limites

En France, certains clubs de l’élite apparaissent nettement plus en difficulté. Le Stade Rennais (-6M€ ; 284M€ de dépenses et 278M€ de recettes) et le FC Nantes (-4M€ ; 22M€ de dépenses et 18M€ de recettes) affichent un bilan négatif. Cependant, les deux clubs de l’ouest vendent très souvent des joueurs issus de leurs centres de formation respectifs pour combler leurs pertes.

Or, l’étude du CIES ne tient pas compte des ventes d’éléments formés au club. Ce qui, forcément, n’est pas représentatif de la situation des Rouge et Noir (Eduardo Camavinga, Désiré Doué, Mathys Tel), ni de celle des Jaune et Vert (Nathan Zézé, Quentin Merlin).

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