Cyclisme

Strade Bianche 2024 : Parcours et profil de la course

Ce samedi 2 mars 2024 a lieu la 18e édition des Strade Bianche. Cette célèbre course sur les chemins blancs de Toscane s'est installée au calendrier World Tour en 2017 et ne l'a plus jamais quitté. Si certains voient en cette classique un monument en devenir, il lui faudra encore un peu de temps avant qu'elle ne vienne bousculer la hiérarchie des cinq déjà en place sur l'agenda. En attendant les premiers tours de roues, retrouvez ici la présentation du parcours et le profil de la course.

Les Strade Bianche 2024 devraient une nouvelle fois nous offrir une course à rebondissements. Très souvent, la classique traversant la Toscane aux alentours de Sienne marque le début de la saison des classiques vallonnées. Elle a lieu peu après les premiers rendez-vous sur le territoire belge et ramène un peu de soleil au circuit World Tour. L'an dernier, le Britannique Tom Pidcock (Ineos-Grenadiers) s'était imposé en solitaire, une vingtaine de secondes devant le Français Valentin Madouas (Groupama-FDJ) et le Belge Tiesj Benoot (Jumbo-Visma). Cependant, force est de constater que la start-list n'était pas la plus relevée de l'histoire du tracé. Toutefois, l'édition 2024 accueille cette année plusieurs anciens vainqueurs.

Ainsi, 25 équipes et 175 coureurs s'apprêtent à sillonner les vallées toscanes parsemées de chemins blancs. Typiques des Strade Bianche, que l'on peut traduire par “routes blanches”, ces chemins ont la particularité de générer une forte poussière pouvant perturber la vision des coureurs. À noter également qu'il existe un risque de crevaison conséquent en raison des petits cailloux présents sur les sentiers.

Parcours Strade Bianche 2024 : le profil de la course détaillé

strade bianche 2024

Les cyclistes s'apprêtent à avaler 3 500 mètres de dénivelé positif tout au long des 215 kilomètres de course. En effet, les Strade Bianche n'ont jamais été réputées faciles à gravir. Wout van Aert peut en témoigner. En 2018, le coureur belge s'était retrouvé complètement arrêté dans la rampe finale de Sienne. Si cette dernière ne fait que 700 mètres, sa pente moyenne de 12,1 % et ses passages proches des 21 % ont de quoi couper les jambes des survivants. Car il ne faut pas oublier qu'elle survient après 214 kilomètres de route parsemés d'embûches. Sur le parcours 2024 ci-dessus, on constate à quel point le profil de la classique est vallonné. De véritables montagnes russes pendant cinq heures de pédalage !

Par ailleurs, à l'image des secteurs pavés, les routes blanches sont représentées sur le profil de l'étape par des parties grisées. Ainsi, on en dénombre une quinzaine réparties sur l'ensemble du parcours. L'avant-dernière a tout pour faire exploser ce qu'il reste du peloton des favoris. Avec le passage dans le Colle Pinzuto (600 mètres à 7,7 %) suivi du Tolfe et de ses 900 mètres à 7,3 % de moyenne dont des portions à 16,6 %, le plus fort du jour pourra asseoir sa supériorité sur ses adversaires. À ce petit jeu, Tadej Pogacar, de retour après avoir manqué l'édition 2023, semble être le favori numéro un. Cependant, le Slovène pourrait même lancer les hostilités plus tôt tant il aime les longs raids solitaires. En même temps, le profil des Strade Bianche favorise ce type de scénario.

Actuellement en Master à l'ESJ Lille, je m'avère être un adepte du groundhopping à la recherche de grosses ambiances qui ambitionne de parcourir le globe à travers ses stades de foot. Côté maillot, je fus biberonné au chardon nancéien et au coaching de Pablo Correa. J'ai aussi grandi avec le calme d'Arsène Wenger et les tacles de Laurent Koscielny sur Canal. Mais parce qu'il n'y a pas que le football dans la vie, je vibre tout autant à encourager Thibaut Pinot dans son virage, Julia Simon devant L'Equipe, mais aussi Arthur Fils sur Eurosport.

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