Cyclisme

TDF 2018 : la BMC au grand complet !

Septième étape de notre tour des équipes engagées sur le Tour de France 2018. Au tour de la BMC de passer sur le grill !

Le leader

Sans surprise, c’est l’Australien Richie Porte qui portera tous les espoirs de BMC cette année de ravir le maillot jaune sur les Champs à son ex-coéquipier Christopher Froome. Contraint à l’abandon l’an dernier lors de la 9è étape à la suite d’une chute dans la descente du Signal du Mont Cha, il voudra briller sur cette édition 2018. Il pourra compter sur son adresse dans la montagne et sa force dans l’épreuve du contre-la-montre pour mettre en difficulté le Britannique, lui qui n’a jamais fait mieux que 5è de l’épreuve.

Leurs ambitions

BMC n’est pas venu faire de la figuration et a tenu à le faire savoir en sortant la grosse artillerie. Van Garderen et Caruso pour accompagner Porte dans la montagne, rien que ça ! L’Américain a une grosse expérience du Tour dans des grosses équipes (5è en 2012 et 2014), tandis que l’Italien a tenu à rappeler qu’il pouvait briller en montagne en figurant bien dans le dernier Dauphiné. L’équipe de Jim Ochowicz pourra compter sur ses rouleurs Küng, Schär et Bevin pour serrer la course quand il le faudra et accompagner ses grimpeurs dans les premiers kilomètres des ascensions stratégiques.

Côté plat ou moyenne montagne, BMC pourra compter sur Gerrans et Van Avermaert pour bien figurer dans les arrivées pour puncheur.

Leur point fort

L’équipe américaine vise le général et a pour ça monté une équipe capable de faire la différence quand il le faut. Capables avec Van Garderen, Caruso et Porte de voler en montagne, les contre-la-montre individuels et d’équipe seront aussi cochés par BMC pour grapiller des places au général. Vu sa forme dans la montagne lors du dernier Critérium du Dauphiné, Caruso aura peut-être dans un coin de sa tête le maillot blanc à pois rouges du meilleur grimpeur du Tour.

Leur point faible

Partis sans réel sprinteur capable de venir embêter les spécialistes, BMC devra prendre son mal en patience dans les étapes complètement plates.
Mais les coureurs de la formation BMC ne sont pas venus pour enfiler les victoires d’étape mais pour le Général. Hélas pour eux, aucun des leurs n’a pu faire mieux qu’une cinquième place sur un grand tour. De quoi affaiblir leurs ambitions ?

Leurs étapes clefs 

Venus pour gagner, la BMC cochera les étapes qui vont compter : le contre-la-montre par équipe à Cholet le 9 juillet, et l’individuel la veille de l’arrivée entre Saint-Pée-Sur-Nivelle et Espelette le 28, et devra être costaud dans les principales étapes de montagne où la décision se fera (à La Rosière et l’Alpe d’Huez dans la partie alpestre, et à Saint-Lary-Soulan pour les Pyrénées). Aucun doute qu’ils essaieront de bien figurer dans ces étapes de prestige y compris pour une victoire du jour. Ils devront, comme les équipes aux prétentions affichées au général, être attentif aux pavés du Nord et éviter la casse.

Le prono de la rédac

Van Garderen met 3 minutes à tout le monde à Mûr-de-Bretagne, conserve son maillot jaune jusqu’à la dernière étape et une attaque éclair de la Sky en mode contre-la-montre par équipe dès Houilles. Le Roi Tejay perd la place de leader pour 5 petites secondes. Vous pouvez screener.

Les coureurs BMC : Porte, Van Garderen, Caruso, Küng, Schär, Bevin, Van Avermaert, Gerrans.

Fan de foot mais aussi de Serie A, je prends autant de plaisir à voir jouer Gilles Simon qu'à attendre une arrivée au sprint entre les Alpes et les Pyrénées. Talking Heads et Panetonne.

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