Top 14 : des managers irrités par la situation des internationaux
Ce jeudi à 18H, une réunion est organisée pour évoquer la convention entre la FFR et la LNR. Le sujet principal reste la mise à disposition des joueurs concernant le tournoi des VI Nations.
“À un moment donné, on a un club, une saison à gérer avec un Top 14 et une coupe d’Europe. C’est juste infernal !” La colère froide de Pierre Mignoni ce week-end en conférence de presse avec la défaite de Toulon. Le manager a rejoint les propos d'Ugo Mola pour défendre les intérêts du Top 14. Selon Midi Olympique, une réunion va se tenir ce jeudi à 18H au sujet de la mise à disposition des internationaux par les clubs de Top 14 à l'équipe de France.
🇫🇷 S’il ne devrait pas participer au prochain Tournoi des 6 Nations pour se concentrer sur son intégration avec France 7, Antoine Dupont ne fera pas de pige au Japon et sera présent pour l’édition 2025.
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— RUGBYRAMA (@RugbyramaFR) December 28, 2023
Top 14 : Ugo Mola fait part des tensions
Pour préparer au mieux la Coupe du monde en France, les clubs de rugby s'étaient pliés à quelques concessions concernant leurs joueurs internationaux. Aujourd'hui, avec la Coupe d'Europe et le championnat, gérer un effectif devient un véritable casse-tête pour les managers de Top 14.
“Nous sortons d'une période où, pendant quatre ans, tout ce qui a été demandé par le sélectionneur a été accordé. Les clubs ont joué le jeu à 100 %. L'équipe de France est l'une des nations qui a disposé le plus de ses joueurs. Sauf que l'on nous rétorque qu'ils ont été plus exposés en termes de temps de jeu. Oui, nos joueurs dits “majeurs” ont disputé trois, quatre ou cinq matches de plus que ceux des autres nations,” avait expliqué Ugo Mola.
Le manager du Stade Toulousain récupère des internationaux lessivés après la Coupe du Monde dans une longue saison avec le tournoi des VI Nations début 2024 et les Jeux Olympiques de Paris en juillet.
“Après un échec, il faut trouver des coupables. Il a d'abord été question d'arbitrage… Puis c'est passé au temps de jeu… Un match de rugby est très complexe. Beaucoup de choses ont une influence. Quand j'entends Jean-Marc Lhermet dire qu'il y a une vingtaine de commissions à World Rugby dans lesquelles la FFR est absente, ça m'interpelle. Un échec nécessite une vraie analyse.
J'espère que l'équipe de France l'a effectuée. Le Tournoi arrive, il va dicter l'état d'esprit des années à suivre. Le staff veut adapter la convention pour être plus performant. Mais nous avons envie de répondre : “Si la formule des 42 devait nous permettre d'être champions du monde, continuons !” Évidemment qu'il faut s'adapter. Mais c'est difficile d'entendre qu'on doit encore donner… En la fermant en plus,” poursuit le manager toulousain.