Une étape basque pour baroudeurs à Urdax
Cette onzième étape ressemblera beaucoup à l'étape de Urbax en 2016. Ce jour là, Valerio Conti s'était imposé en baroudeur. Avec un profil assez accidenté avec quatre côtes, les coureurs offensifs auront à nouveau une chance à saisir pour gagner.
D'abord, le départ sera donné de France à Saint-Palais, une petit village des Pyrénées-Atlantiques. Les coureurs se dirigeront sur une 70 kilomètres usants pour arriver au pied de la première côte avec trois bosses non répertoriées et une petite section de plaine à travers les villes de Trois-Villes et Gotein-Libarrenx.
Ensuite, après une dizaine de kilomètres en vallée via Saint-Je, les 4,9 kilomètres du Col d'Osquich croisera la route des coureurs avec sa pente moyenne à 6,1 % avec une descente presque aussi longue. Cette ascension aura un pied difficile avec des passages entre 11 et 16 % mais la seconde moitié sera plus roulante malgré une petite portion à 6 %.
Après 10 kilomètres de descente et 30 en plaine via Saint-Jean-de-Port, le Col d'Ispeguy (7,2 km à 7,1 %) sera à gravir afin de passer la frontière Espagnole au début de la descente. Ce col sera régulier avec des pentes autour des 7 %.
Par la suite, il y aura douze kilomètres de descente pour rejoindre le pied de la dernière ascension du jour : le Col d'Otxondo 7,1 km à 5,1 %. Le bas de cette ascension sera des routes rectilignes sur une route large avant le dernier tiers de la montée sera un peu plus technique.
Puis, les coureurs plongeront vers Dantxarinea pour à nouveau entrer en territoire Français pour quinze kilomètres jusqu'à Sare.
Enfin, les 7 derniers kilomètres seront en Espagne via une petite ascension où il y aura un sprint intermédiaire et une arrivée à Urdax-Dantxarinea après 180 kilomètres. La Vuelta est déjà arrivé dans cette ville lors de la treizième étape de l'édition 2016 avec la victoire en baroudeur de Valerio Conti.
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Photo : Guide du Pays Basque