Une belle treizième étape difficile avec sept ascensions (le col de Ceyssat, le col de Guéry, la montée de la Stèle, la côte de l’Estiade, la côte d’Anglards-de-Salers …) au programme dans le Massif Central pour ce douzième jour de course avec une arrivée au sommet à Puy Mary, classé “Grand Site de France”. Les concurrents traverseront le Massif du Sancy et la Vallée du Mars dans le Cantal pour 4400m dénivelé au total.
D'abord, le départ sera donné à Châtel-Guyon, une station thermale à 20 kilomètres au nord de Clermont-Ferrand. Châtel-Guyon a été la ville d'arrivée de la troisième étape du Paris-Nice 2018 avec la victoire de Jonathan Hivert. Les coureurs auront 191,5 km au menu en direction de Puy Mary.
Ensuite, les coureurs prendront la direction de Riom et de Clermont-Ferrand. Après avoir tourné à droite à Chamalières et avoir traversé Royat, les coureurs grimperont le Col de Ceyssat (10,2 km à 6,1 % – 1ère catégorie) sur le D68 dans le Parc naturel régional des Volcans d'Auvergne.
Puis, les coureurs descendront sur Olby pour atteindre un faux plat montant de 11 km jusqu'à Orcival. Les concurrents s'attaqueront à la deuxième ascension du jour : le Col de Guéry (7,8 km à 5 % – 3e catégorie).
Au sommet, ce sera un long faux plat descendant en longeant le Lac de Guéry via Le Mont-Dore et jusqu'à La Bourboule.
Par la suite, il va falloir gravir La Montée de la Stèle (6,8 km à 5,7 % – 2e catégorie), sur la Route de Vendeix et descendre sur La Tour-d'Auvergne avant une longue partie majoritaire descendante mais avec quelques petites parties plates. Les coureurs traverseront Lanobre avec le sprint intermédiaire, longeront la Dordogne par Bort-les-Orgues, une ville connue pour ses Orgues, et Saignes.
La quatrième difficulté sera la Côte de l'Estiade (3,7 km à 6,9 % – 3e catégorie) sur la D30. Au sommet, la route ne descendra pas puisque ce sera un faux plat montant de 9 km vers Trizac. Après avoir viré à droite, ce sera une partie descendante de six km jusqu'à Moussanges.
À partir de Pons, les coureurs grimperont la Côte d'Anglards-de-Salers (3,5 km à 6,9 % – 3e catégorie) sur la D22.
Après une descente de 4 km, le peloton utilisera une route rectiligne, la D12, jusqu'au Falgoux en faux plat montant sur 14 km.
Les 15 derniers kilomètres seront décisifs avec l’enchaînement du Col de Neronne et du Pas de Peyrol avec ses passages à 15 %.
Vient ensuite le Col de Neronne (3,8 km, 9,1%) via Falgoux dans la vallée du Mars sur la D37. Le premier kilomètre sera le “plus facile” à 8,2 % de moyenne. Mais, les 2800 mètres suivants seront bien plus compliqués entre 9 % et 10 %. Il y aura des bonifications au sommet. Quatre kilomètres de plat et deux kilomètres en faux-plat descendant jusqu'à La Borne.
Après six kilomètres sur des routes plates et légèrement descendantes, les concurrents affronteront la dernière ascension du jour : le Pas de Peyrol (5,4 km, 8,1% – 1ère catégorie) dans le Parc naturel Régional des Volcans d'Auvergne. Les trois premiers kilomètres seront assez roulants autour des 5 % en forêt. Mais, les 3000 derniers mètres seront très difficiles à plus de 11 % de moyenne avec des pentes à 15 % au maximum avant une épingle peu avant la flamme rouge. Cette dernière portion sera dégagée. Le Tour de France a franchi dix fois ce col.
Ce col a été gravi à 10 reprises par le Tour de France dont les deux dernières fois étaient en 2011 et 2016.