Ajax – OM : “En une mi-temps avec Pancho on a vu plus de football”, les supporters se lâchent

Hier jeudi soir, l'Olympique de Marseille a ramené un match nul aux allures de victoire d'Amsterdam en Ligue Europa (3-3). Pour les supporters de l'OM, le départ de Marcelino de son poste d'entraîneur est visiblement un mal pour un bien. Morceaux choisis. 

Drôle de semaine pour l'Olympique de Marseille. Alors qu'il préparait un improbable trio de déplacements consécutifs à Amsterdam, Paris et Monaco, l'OM a vu son entraîneur, Marcelino, quitter le navire moins de trois mois après son arrivée, en lieu et place d'Igor Tudor. La faute à une réunion houleuse entre dirigeants et groupes de supporters marseillais en début de semaine. Même le président, Pablo Longoria, ne sait plus où il en est. C'est dans ce contexte délétère que Jacques Abardonado, entraîneur intérimaire, était en charge de l'équipe première ce jeudi sur la pelouse de l'Ajax en Ligue Europa. Force est de constater que ce baptême du feu, malgré les conditions que l'on sait, ne s'est pas si mal passé, c'est peu de l'écrire.

 

OM : après le départ de Marcelino, Abardonado assure un intérim de qualité

Certains voyaient déjà ce déplacement du côté de l'Ajax Amsterdam, grand nom européen, habitué de la Ligue des Champions, comme un véritable calvaire en perspective. A 0-2 au bout de 20 minutes, l'Olympique de Marseille aura pu recevoir une véritable correction. Il n'en a rien été. Jonathan Clauss, en réduisant le score rapidement, a d'abord permis à l'OM de recoller. Puis Pierre-Emerick Aubameyang, auteur d'un doublé, a offert un bon résultat nul à son équipe (3-3). Avec 12 tirs cadrés, record de la journée en Ligue Europa (seul Manchester City a fait mieux sur les autres compétitions européennes), pour 25 tentatives au total, les Phocéens n'ont clairement pas joué les victimes expiatoires.

Il faut dire que le 4-4-2 à plat choyé par Marcelino a été remplacé par un 4-3-3 bien plus ambitieux. Avec des choix forts. Un trio Kondogbia – Rongier – Ounahi au four et au moulin au milieu. Harit et Ndiaye étant au soutien d'Aubameyang devant. Avec Balerdi, Vitinha, Correa ou encore Veretout sur le banc au coup d'envoi, Jacques Abardonado avait effectué des choix forts. Il faut dire que le natif de Marseille, qui a commencé sa carrière professionnelle à l'OM, connaît le contexte par coeur et avait à coeur de redonner du peps à une équipe qui en manquait cruellement, le sourire à des supporters meurtris en ce début de saison. Par l'élimination prématurée de la Ligue des champions, mais aussi cet incroyable enchaînement du début de semaine. Mission accomplie, avec brio.

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Les supporters se payent le technicien espagnol

“Je suis quand même interloqué devant la mi-temps quand je repense au 4-2-4 de Marcelino avec des choix d’hommes ultra incohérent au QI foot défaillant“, est d'abord fendu le célèbre Walid Acherchour. Bon nombre de supporters de l'OM de Marseille allaient dans ce sens hier jeudi soir sur X : “C'est pour ça qu'on était tous déçu sous Marcelino : la prestation de ce soir montre qu'on était en-dessous du minimum acceptable.” De là à dire que le fameux életrochoc tant attendu a eu lieu, il y a un pas que nous ne franchirons pas. Surtout que le désormais ex-coach de l'OM est parti de son propre chef, tout en étant invaincu en Ligue 1 après cinq journées.

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Même son de cloche du côté de Basile Bilo : “Ça voulait laisser le temps à Marcelino alors qu’en une mi-temps avec Pancho on a vu plus de football que depuis le début de la saison MDDDR (et face a l’Ajax pas le terrible Metz).” Jo, lui, va encore plus loin : “On savait qu’on avait des joueurs avec beaucoup de qualités, on savait aussi que Marcelino n’optimisait rien de tout ça. On le voit ce soir. Incroyable ce changement radical.” Ce dimanche, l'OM va passer un test encore plus compliqué chez le champion de France en titre et rival, le Paris Saint-Germain. Probablement toujours avec Abardonado sur le banc. En cas de nouveau résultat favorable, l'intérim peut-il être amené à durer ? Visiblement, pas mal de fans marseillais en seraient ravis.