Le week-end dernier, Saint-Etienne s'est relancé dans la course au maintien en Ligue 1 en remportant le derby face à l'OL (2-1). Avec Eirik Horneland sur le banc, l'ASSE présente un meilleur bilan que sous Olivier Dall'Oglio. De bon augure ?
La victoire de l'espoir. Dimanche dernier, l'AS Saint-Etienne jouait une partie de son avenir en Ligue 1 face au rival, l'Olympique Lyonnais. Plus mordants, plus inspirés, les Verts ont logiquement mis la main sur le derby. Bien évidemment, l'exclusion de Lucas Stassin pour un très vilain geste sur le champion du monde Corentin Tolisso aurait probablement changé beaucoup de choses.
Toujours est-il que c'est bien l'ASSE qui a remporté les 3 points dans un Chaudron en ébullition. Désormais, il reste 4 journées, 4 matches à bien négocier pour rattraper Angers, quinzième, ou a minima Le Havre, virtuel barragiste, pour conserver un espoir de maintien jusqu'au bout du bout de la saison. C'est évidemment l'objectif du nouvel entraîneur, Eirik Horneland.
Un bilan plutôt encourageant pour Horneland à l'ASSE
Le 16 décembre dernier, c'est après 15 journées de Ligue 1 que l'AS Saint-Etienne et son entraîneur de l'époque, Olivier Dall'Oglio, avaient trouvé un accord pour mettre fin à leur collaboration. Le week-end dernier s'est disputée la 30e journée. L'occasion de faire un point sur le bilan d'Eirik Horneland sur le banc de l'ASSE, comparé à celui de son prédécesseur.
Force est de constater que les deux hommes présentent plus ou moins le même bilan comptable. Avec un très léger avantage pour Horneland, qui a pris 14 points, contre 13 pour ODO. Néanmoins, ce dernier avait gagné 4 fois, contre 3 pour le Norvégien. Assurément, il faudra au moins 2 succès de plus pour espérer une fin heureuse.
Si, défensivement, les deux techniciens proposent la même chose (34 buts encaissés chacun), c'est devant qu'Eirik Horneland va peut-être réussir son coup. Grâce, notamment, à un Lucas Stassin en feu ces dernières semaines, l'ASSE n'est restée muette que 2 fois avec le Scandinave à sa tête, quand c'était arrivé… 8 fois sous Olivier Dall'Oglio. Un détail qui fait toute la différence ?