C'est ce mercredi 7 mai 2025 que la commission de discipline de la LFP doit statuer sur les incidents ayant émaillé le derby entre l'OL et l'ASSE. Saint-Etienne, qui redoute des sanctions, pourrait carrément acter son retour en Ligue 2 en cas de très mauvaise nouvelle.
Et si Saint-Etienne était relégué en Ligue 2 à cause… d'une victoire ? Le 20 avril dernier, l'ASSE avait rendu fier tout un peuple en dominant le voisin et rival, Lyon, dans son Chaudron (2-1). Paradoxalement, ce succès pourrait coûter très cher aux Verts. En effet, durant cette folle soirée, un arbitre-assistant avait notamment reçu un projectile en pleine tête, ce qui avait engendré un arrêt du match durant un long moment.
Après avoir instruit le dossier, la commission de discipline de la LFP doit rendre son verdict ce mercredi 7 mai 2025. Concrètement, l'AS Saint-Etienne redoute un éventail de sanctions. Allant d'un huis clos partiel pour la dernière de la saison face à Toulouse, à un retrait de points. Qui, au regard de la situation comptable du club du Forez, serait tout simplement dramatique.
Retrait de points et direction la Ligue 2 pour l'ASSE ?
À deux journées de la fin de cette saison 2024-2025 de Ligue 1, Saint-Etienne accuse un retard de 5 points sur la 15e place, synonyme de maintien direct, et actuellement occupée par le FC Nantes. En parallèle, l'ASSE compte 4 points de retard sur le virtuel barragiste, Le Havre.
Concrètement, si la commission de discipline de la LFP venait à retirer ne serait-ce qu'un point aux Verts, ils seraient dans l'incapacité, à moins de tout gagner et de gommer une différence de buts largement déficitaire, de décrocher un maintien direct. Pire, avec 2 ou 3 points en moins, même la place de barragiste deviendrait inaccessible.
Autant dire que tout le peuple stéphanois sera très attentif au verdict qui devrait tomber ce mercredi 7 mai 2025 en tout début de soirée. Et qui pourrait bien précipiter la chute de l'ASSE à l'échelon inférieur. Dans le cas contraire, il resterait deux ultimes cartouches aux hommes d'Eirik Horneland, à Reims, puis contre Toulouse, on l'a dit, une semaine plus tard. Mais chaque chose en son temps.