Bordeaux : les Girondins en National 2, Gérard Lopez passe aux aveux
Dans une lettre publiée sur X et adressée aux supporters des Girondins de Bordeaux, Gérard Lopez a reconnu certains torts dans sa gestion du club.
C’est une prise de parole très attendue. Ce samedi matin, Gérard Lopez a pris la parole concernant la situation des Girondins de Bordeaux, qui s’apprêtent à débuter leur championnat de National 2 face au Stade Poitevin. Dans une lettre adressée aux supporters, le propriétaire des Marine et Blanc reconnaît certaines erreurs de gestion, dont l’absence d’ancrage local, mais ne veut pas porter la seule responsabilité de la descente administrative du club.
Gérard Lopez déplore l'absence d'un relais local fort aux Girondins de Bordeaux…
« Je pense qu’un relais local fort a manqué au club pour identifier et me signaler les bonnes volontés, désireuses de s’investir à nos côtés, mais également les dysfonctionnements et divisions qui se sont manifestés et qui sont autant d’héritages pesants d’un passé prestigieux mais parfois difficile. J’aurais également dû intervenir de manière plus agressive, et disons-le de manière plus autoritaire, sur le volet sportif, comme je l’avais d’ailleurs fait auparavant, et avec succès » a-t-il notamment déclaré.
LETTRE OUVERTE DE GERARD LOPEZ
Chères supportrices,
Chers supporters,
Chers partenaires, employés et vous tous amoureux du club,Je viens vers vous après quelques semaines sans prise de parole qui s’explique tout d’abord par le fait que nous avons dû nous concentrer pleinement… pic.twitter.com/bkWysdrQzT
— FC Girondins de Bordeaux (@girondins) August 31, 2024
Et les « soi-disant investisseurs »
Il a également tiré à boulets rouges sur des « soi-disant investisseurs » qui voulaient investir à ses côtés. « Force est de constater que ces propositions étaient toutes plus fantaisistes les unes que les autres et dénuées de réels fondements, voire carrément malhonnêtes. Je déplore cependant que ces mêmes « investisseurs » soient aujourd’hui de retour et même s’il n’est pas nécessaire d’y accorder davantage de sérieux qu’à l’époque, je ne puis que regretter le crédit assez incompréhensible que semble leur accorder certains élus. »