D1 Arkéma : c’est parti !
Après une saison 2019-2020 interrompue en mars par l'épidémie de la Covid-19 qui a entrainé une longue période sans football, les féminines reprennent ce week-end en première comme en deuxième division. Petit tour d'horizon des équipes présentes dans l'élite du championnat de France.
Les favorites pour le titre
Tout d'abord, il y a les Lyonnaises en lice pour leur quinzième titres consécutif après avoir ramené la septième ligue des Champions de leur histoire la semaine dernière. Encore cette année, les Rhodaniennes seront les principales favorites à leur propre succession. Mais depuis quelques années et l'arrivée des Qataris au Paris SG, ces dernières donnent du fil à retordre aux Lyonnaises. Lors de la saison 2019-2020 perturbée par l'épidémie de Covid-19, Lyon a remporté le championnat pour seulement trois petit points. Les deux clubs font donc office de grands favoris pour le titre et ne laisseront que quelques miettes au dix autres clubs.
Les outsiders
Premièrement, il y a les Bordelaises très ambitieuses à l'image de son entraîneur Pedro Martinez Losa : “Le titre, pourquoi pas nous ?”. Fort d'un mélange d'expérience avec Charlotte Bilbault ou Claire Lavogez et de nombreuses jeunes très talentueuses comme Julie Dufour, fraichement appelée en équipe de France U19, les Bordelaises peuvent viser plus haut. Ensuite, on pourra retrouver des équipes comme Montpellier ou encore le Paris FC accompagné respectivement de leurs internationales Marion Torrent et Gaetane Thiney.
Enfin, la surprise de cette saison peut venir des Côtes-d'Armor qui pourrait renverser l'ordre établie. En effet, après la grève de février 2018 pour dénoncer les conditions de travail des Guingampaises, le club a bien évolué. Hausse des salaires, arrivée d'un nouvel entraineur en la personne de Frédéric Biancalani et en avant ! Les quatre clubs cités ici devraient se disputer les places suivantes avec des Guimgampaises capables de venir embêter les Montpelliéraines et les Parisiennes du Paris FC.
La lutte pour le maintien
Enfin, on peut voir une lutte pour le maintien assez élargie tant le niveau moyen est homogène pour ces six équipes. Tout d'abord, il y a les deux promus, Issy et Le Havre. Le président havrais est très ambitieux en visant la cinquième place. Pour ce faire, le club normand a recruté des joueuses d'expériences comme Lina Boussaha, Santana Sahraoui ou Olesya Arsenieva. Malgré une préparation tronquée par les blessures, les Havraises devront profiter d'un début de saison plutôt abordable pour prendre des points même si leur entraîneur veut surtout faire de bons résultats contre les Lyonnaises et les Parisiennes.
Ensuite, il y a Issy qui fait son retour dans l'élite et qui compte bien y rester. Fort d'un recrutement de joueuses expérimentés en D1 comme Julie Rabanne et d'une volonté de lancer des jeunes comme Celya Barclais ou Mélanie Carvalho, elles essayeront d'obtenir la meilleure place possible. Derrière, on a des clubs comme Dijon ou Soyaux qui devront tout faire pour préserver leur place dans l'élite face à des clubs en fortes progression comme Fleury.
L'objectif pour les joueuses de Fleury 91 est le top 5 comme l'a annoncé leur entraîneur même si l'objectif principal reste le maintien. “Le recrutement a été fait dans ce sens” déclare leur président Fanzel. De plus, leur préparation est réussie avec un nul accroché face au Havre (0-0) et une victoire 6-1 face à Lille. Enfin, il y a les Rémoises qui devront faire mieux que leur huitième place de l'an passé pour passer à l'échelon supérieur. Pour cela, elles enregistrent le retour de Naomie Feller prêtée à l'Olympique Lyonnais l'an passé.
Le programme de la première journée
Samedi 5 septembre :
Stade de Reims – FC Girondins de Bordeaux à 14h30
FC Fleury 91 – Montpellier Herault SC à 14h30
ASJ Soyaux Charente – Dijon FCO à 14h30
GPSO 92 Issy – Havre AC à 14h30
Paris Saint-Germain – En Avant Guingamp à 18h30
Dimanche 6 septembre :
Olympique Lyonnais – Paris FC à 17h00
Pour résumer, le championnat de France féminin se scinde en trois parties. Les grandes favorites lyonnaises et parisiennes. Un peloton de quatre équipes qui vont essayer de les embêter et enfin les six dernières équipes qui nourrissent beaucoup d'ambitions mais dont l'objectif principal sera de se maintenir dans l'élite.