D1 Arkéma : Jean-Michel Aulas affiche de grandes ambitions pour le foot féminin

Grand artisan du développement du football féminin en France, Jean-Michel Aulas exprime de grands souhaits pour le futur de la D1 Arkema. Désormais vice-président de la Fédération Française de Football, l'ancien président de l'OL compte bien jouer un rôle dans l'évolution du football féminin.

“Six équipes compétitives”, Aulas énonce ses ambitions pour la D1 Arkema

Lyon, octuple vainqueur de la Ligue des Champions, l'OL est un monument du sport français. Tant dans le football masculin que féminin. Jean-Michel Aulas a été l'architecte du football féminin en France, avec une domination quasi-totale de son équipe sur les 20 dernières années. Aulas ne veut pas voir le football féminin français se faire dépasser par ses adversaires. Marquée par de nombreux changements, la saison 2023-2024 ne doit être qu'un début. La création d'une poule unique en D2, l'apparition d'une D3 et la mise en place des play-offs doivent rendre le football féminin plus compétitif. Aulas a de grandes ambitions et espère bien les atteindre “Nous avons créé la Ligue professionnelle féminine, qui me motive formidablement pour créer des structures qui nous permettront d'être l'une des premières ligues professionnelle féminine en Europe” s'est-il confié au micro de Canal+

Elle l'ont fait !!! #PSGOL 0⃣-1⃣
36ème titre de l'OL Féminin.
Quel club 😍 Bravo !!! Et merci @JM_Aulas 🔴🔵 pic.twitter.com/69iA3EB21y

— Stade OL HD (@StadeOLHD) May 21, 2023

“Aller vers 14 clubs en D1 Arkema”, les solutions d'Aulas pour améliorer la compétitivité

Si les play-offs qui verront s'affronter les 4 meilleures équipes du championnat devraient rendre plus attrayantes les rencontres, Aulas ne veut pas s'arrêter là. Avec 17 titres de champion partagés entre Lyon et le PSG, l'ancien président de l'OL souhaite un championnat plus équilibré “Notre objectif est d’aller vers 14 clubs en D1 Arkema. Ça permettrait à de très grands clubs de football masculin de rejoindre le championnat. On sait que, par exemple, quand il y a un OM-PSG, il y a la certitude d’avoir de l’affluence dans les stades et de l'audimat“.

Des pistes qui semblent susciter l'intérêt dans le football féminin à l'image d'Amandine Miquel, entraîneuse de Reims. Pour elle, il faut que la diffusion à la télévision donne davantage envie aux amateurs de football de suivre le championnat de France féminin “La priorité est de rendre ce championnat plus attractif. Il faut qu'il y ait un beau rendu à la télévision pour qu'il y ait davantage de monde qui se déplace. Ce sera la première étape“.