Troisième saison sur le circuit de la Coupe du Monde pour la jeune originaire de Pontarlier. Une saison moins aboutie que la précédente en terme de classement de la Coupe du monde (perte de 3 places). La tête est déjà tournée vers 2019, pour viser plus haut et surtout mieux

Pour sa troisième saison en Coupe du Monde, Célia Aymonier avait pour objectif de se rapprocher encore un peu plus des meilleures, elle qui avait titillé le top 20 du classement général de la Coupe du Monde la saison précédente. La française doit maintenant confirmer son potentiel notamment sur le pas de tir, qui reste sa grande faiblesse, elle qui est issue du ski de fond. Car oui, à défaut d'être une grande star du tir, Aymonier est souvent parmi les meilleures quand il s'agit de pousser sur les bâtons, c'est souvent là qu'elle comble son retard. Mais on le sait, le biathlon c'est la combinaison des deux disciplines, et il est très difficile de s'en sortir dans ce sport sans avoir de bons tirs.
Une saison en pente descendante
La saison commence plutôt de belle manière, puisqu'elle obtient son premier top 10 en Coupe du Monde à Hochfilzen. Hochfilzen, parcours qui lui réussit plutôt bien, puisqu'elle avait obtenu déjà son premier top 10 en carrière lors des mondiaux en 2017 sur la même piste. En début de saison, elle participe d'ailleurs aux relais avec l'équipe de France. Dans la hiérarchie des biathlètes françaises, elle s'installe clairement comme la numéro 5 derrière les deux Anaïs (Bescond et Chevalier), Justine Braisaz et Marin Dorin-Habert. Elles obtiendront d'ailleurs une belle troisième place au relais d'Hochfilzen. Mais pour Célia, la saison commence à se compliquer mais ses problèmes au tir apparaissent. Elle souffre aussi de problèmes de dos notamment Ruhpolding où elle doit abandonner. Toutefois, elle reçoit un ticket pour Pyongchang où elle ne disputera que le sprint, mais à l'issue d'une course galère, hors de forme, elle ne termine que 48ème. Elle n'est pas sélectionnée pour le relais et voit ses coéquipières tricolores ramener le bronze. Saison frustrante.
Relever la tête et ajuster la mire
C'est l'objectif de la jeune française. Un travail au tir durant l'intersaison avec dans le point de mire, retrouver une place en Coupe du Monde. Pour cela, elle devra bien figurer lors de la Swiss Cup (une course de pré-saison qui sert de course de sélection pour la Coupe du Monde). 3 tickets sont en jeu pour 4 filles. Enora Latuillière, Chloé Chevalier, Célia Aymonier et Julia Simon. La lutte devrait donc faire rage entre ces 4 filles qui ont toutes connues la Coupe du Monde. En terme d'expérience et à la vue du classement de la dernière Coupe du Monde, Aymonier devrait pouvoir s'envoler vers Pokljuka, lieu de la première manche de Coupe du Monde qui commence le 2 décembre avec le relais mixte.
On souhaite évidemment à Célia Aymonier de retrouver sa forme du début de saison dernière afin qu'elle puisse encore nous régaler sur les skis, et on l'espère enfin au pas de tir.