L'attente était maxime lors de ces dernières 24 heures, mais les nouvelles provenant de Montbéliard n'étaient pas du tout encourageantes. La déception est grande mais attendue : Nenking ne paiera finalement pas sa part de l'accord conclu en début de semaine avec Romain Peugeot. Cet accord devait initialement permettre à Nenking d'acquérir 33% des parts du capital du FC Sochaux en contrepartie de 4 millions d'euros.

L'annonce officielle de ce revirement de situation provient du sénateur Cédric Perrin, dans le sens de l'actualité rapportée par journal L'Est Républicain lors du match amical du FCSM contre Louhans-Cuiseaux. Le sénateur LR du Territoire de Belfort n'a pas caché pas sa colère face à ce qu'il qualifie de “trahison” de la part de Nenking et de Zhong. Il pointe du doigt les responsables chinois, les considérant comme “intouchables”. Ce qui rend la situation encore plus surprenante, c'est que les promesses faites par Nenking et Zhong étaient cette fois-ci concrétisées par des documents officiels signés. Cependant, ils ont choisi de ne pas tenir leur engagement financier, laissant Romain Peugeot dans une position délicate. Celui-ci se retrouve désormais seul à la barre pour trouver une solution avant l'audition prévue devant le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) ce lundi après-midi.

Face à cette situation compliquée, les collectivités locales sont aux côtés de Romain Peugeot pour trouver une solution alternative. Selon les dernières rumeurs relayées par les journaux locaux, de nouveaux investisseurs sont actuellement sollicités pour combler le manque de 4 millions d'euros causé par le désistement de Nenking. L'objectif est de réunir un total de 12 millions d'euros pour maintenir l'accord conclu avec le FC Sochaux. Cependant, la défection de Nenking représente un obstacle de taille pour l'avenir du club. Cette affaire prend une dimension politique, mettant en évidence les difficultés liées aux investissements étrangers dans le sport français. L'absence de paiement de Nenking jette le doute sur la crédibilité des engagements financiers pris lors de telles transactions qui tendent néanmoins à se multiplier dans l'environnement sportif tricolore.

La pression est désormais maximale pour Romain Peugeot et les acteurs locaux impliqués. Le temps est compté avant l'audition devant le CNOSF et une solution rapide doit être trouvée pour éviter des conséquences désastreuses pour un club historique de l'hexagone. Tous les regards sont tournés vers l'évolution de la situation dans les prochaines heures, dans l'espoir de préserver l'avenir d'un club et d'une région qui vit des moments très difficiles.