Fernando Alonso (Aston Martin) désarçonné par sa sanction controversée au GP F1 d’Australie 2024
Rétrogradé à la huitième place du GP F1 d’Australie 2024 qui se déroulait ce dimanche, en raison d’une pénalité de 20 secondes pour « conduite potentiellement dangereuse », Fernando Alonso (Aston Martin) a fait part de son étonnement vis-à-vis de cette sanction tout en saluant le travail de son écurie lors de ce week-end australien.
Le dimanche de Fernando Alonso (Aston Martin) a pris une tout autre tournure ces dernières heures. Sixième à l’issue du GP F1 d’Australie 2024 qui se déroulait ce matin pour la France, l'Asturien s’est vu sanctionné d’une pénalité de 20 secondes pour « conduite potentiellement dangereuse », quelques minutes après la fin de la course, suite à l’accident de George Russell (Mercedes) dans l’avant-dernier tour à Melbourne. Conséquence, le pilote d’Aston Martin est relégué à la huitième place du classement final. Une décision surprenante pour Alonso, dont la réaction ne s'est pas fait attendre, exprimant son étonnement face à cette décision controversée sur son compte Instagram.
https://twitter.com/F1/status/1771827057074270369
Le message de Fernando Alonso après sa pénalité au GP F1 d’Australie 2024
« Deux points pour l'équipe et un meilleur rythme de course que le reste du week-end nous ont permis de franchir la ligne d'arrivée en 6ème et 7ème position. Nous avons été un peu surpris par une pénalité à la fin de la course concernant la façon dont nous devions aborder les virages ou conduire les voitures de course. A aucun moment nous ne voulons faire quelque chose de mal à ces vitesses. Je pense que sans gravier dans ce virage, dans n'importe quel autre virage au monde, nous ne ferons jamais l'objet d'une enquête. En F1, avec plus de 20 ans d'expérience, avec des duels épiques comme Imola 2005/2006/Brésil 2023, changer les lignes de course, sacrifier la vitesse d'entrée pour avoir de bonnes sorties de virage fait partie de l'art du sport automobile. Nous ne conduisons jamais à 100 % à chaque tour de course et à chaque virage, nous économisons le carburant, les pneus, les freins, et il est donc un peu surprenant d'être responsable de ne pas faire en sorte que chaque tour soit le même. Nous devons l'accepter et penser au Japon, afin d'avoir plus de rythme et de nous battre pour des positions plus élevées. Merci à l'équipe. »