À dix jours du coup d’envoi de la nouvelle Coupe du Monde des Clubs, la FIFA peine à remplir les stades.
Malgré un format revisité à 32 équipes calqué sur la Coupe du Monde et une dotation globale d’un milliard de dollars, des dizaines de milliers de billets restent invendus à dix jours du début de la Coupe du Monde des clubs. L’engouement populaire est loin d’être au rendez-vous. Aux États-Unis, le football peine encore à séduire, même à un an du Mondial 2026. De plus, le contexte politique tendu depuis le retour de Donald Trump provoque un désintérêt des touristes étrangers.
La Coupe du Monde des clubs baisse ses tarifs
Selon The Times, le match d’ouverture entre l’Inter Miami et Al Ahly est loin d'attirer les foules. Lionel Messi, censé être l’atout marketing majeur, n’a pas suffi. Initialement fixés à 350 dollars (305 €) pour une place en phase de groupes, les prix ont été divisés par six, tombant à 55 dollars (environ 48 €). Malgré cette stratégie, les billets peinent à trouver preneur. Même les affiches entre grands clubs européens et franchises américaines, comme Chelsea–Los Angeles FC ou PSG–Atlético, n'attirent pas le public américain.
Pour limiter les images de stades à moitié vides, la FIFA a commencé à offrir des places aux secouristes californiens, en hommage à leur mobilisation lors des récents incendies. Elle envisage même d’élargir ces distributions au grand public à travers des opérations promotionnelles, tandis que certains fans ayant acheté leurs billets au prix fort en décembre réclament déjà un geste de compensation.