Alors que la course sprint du Grand Prix de F1 de Miami a rendu son verdict, offrant une nouvelle fois la victoire à Max Verstappen, Fernando Alonso a paru extrêmement remonté. L'Espagnol, en colère à l'issue de la course, a jeté un pavé dans la mare, en accusant la FIA de racisme.

Fernando Alonso aura passé un samedi compliqué en Floride. Le pilote Aston Martin, ambitieux avant ce GP F1 de Miami 2024, n'aura pas pu faire mieux qu'une modeste 17ème place lors de la course sprint. L'Espagnol enregistre son pire classement de la saison, après avoir toujours été présent dans le Top 10. Un résultat pas si important, selon lui. “Nous n'avions aucun intérêt pour la course sprint. Pour nous, ce sont des essais libres”. Une réponse surprenante, quand on voit combien l'Espagnol s'est senti concerné par un fait de course survenu au départ du sprint de Miami. Pour rappel, Lewis Hamilton a été impliqué dans un accrochage, perturbant la course de 4 pilotes. Un fait de course qui a complètement fait sortir de ses gonds le pilote Aston Martin. Frustré et en colère, Fernando Alonso n'a pas fait dans la langue de bois au moment de se retrouver face caméra, accusant gravement la FIA et son patron Mohammed Ben Sulayem.

F1 : Fernando Alonso accuse la FIA de racisme !

2 poids 2 mesures en Formule 1 ? C'est en tout cas ce qu'a sous-entendu Fernando Alonso. Le pilote Aston Martin n'a absolument pas digéré l'absence de sanction prise à l'égard de Lewis Hamilton pour son dépassement raté dans le virage 1. Au micro de la chaîne DAZN, l'Espagnol a justifié cette décision des juges de la FIA. “Je suis sûr qu'ils n'ont pris aucune sanction parce que Lewis n'est pas Espagnol”. Une déclaration choc, qui devrait faire du bruit dans les coulisses de la F1. D'abord parce que ce n'est pas la première fois que Fernando Alonso s'exprime au sujet d'un racisme stagnant dans le monde du sport automobile. Ensuite, parce qu'elle pourrait remonter jusqu'aux hautes sphères de la Formule 1. Toujours énervé, Fernando Alonso a assumé ses propos, réitérant le fond de sa pensée. “Je pense vraiment que la nationalité joue un rôle. Je vais en parler à Mohammed Ben Sulayem, le président de la FIA. J'ai besoin de m'assurer qu'il n'y a rien qui cloche avec ma nationalité ou quoi que ce soit qui puisse influencer les décisions”. Des propos qui risquent de faire parler d'eux. Pour rappel, Fernando Alonso avait été victime d'une pénalité complètement ahurissante lors du GP d'Australie. Une décision qui avait écœuré le pilote Aston Martin. On se demande alors si sa sortie médiatique n'a pas un léger rapport avec cette injustice subie à Melbourne. Ou si réellement, la F1 baigne dans un fond de racisme. Auquel cas, Mohammed Ben Sulayem et les instances de Formule 1 auront la lourde tâche d'effectuer un grand ménage parmi les décisionnaires de course.