Cela ne vous a pas échappé, la France est depuis un mois en confinement. Cette situation nous handicape nous mais aussi les sportifs de haut niveau. Défenseur de l'US Orleans (Ligue 2) et parrain de l'association Un jour Meilleur, Cédric Cambon nous raconte son quotidien. Entre préparation physique et confinement, entretien.
«Depuis combien de temps le club a décidé que vous deviez rester en confinement ?
Notre activité s'est arrêtée depuis que notre match contre Grenoble a été annulé, donc le vendredi 13 mars. Depuis ce jour là, nous ne sommes plus retournés au centre d'entraînement.
Avez vous un programme spéciale pour garder le rythme ?
Oui, toutes les semaines on a un programme. Le préparateur physique du club nous fait parvenir un programme à base de footing, fartlek et de renforcements haut et bas du corps.
Est ce que vous vous mettez en condition physique et mentale pour reprendre rapidement ?
Cette situation nous fait penser à notre période de vacances à l'intersaison. Ce programme d'entretien nous permet de nous maintenir dans une condition physique minimale. Comme ça le jour où on reprendra les entrainements, on aura une base athlétique indispensable pour éviter les blessures.
« On est complétement dans le flou »
Le club et le staff doivent beaucoup communiquer avec vous …
Oui le club communique assez régulièrement avec nous. Que ce soit le président (Philippe Boutron), le coach et le staff technique ou bien le médecin, chacun nous explique comment on doit gérer ce confinement.
Quel impact a le confinement sur votre moral et celui de vos coéquipiers, si vous communiquez entre vous ?
Le plus difficile, par rapport à une intersaison classique, c'est que l'on a pas de dates de reprise. On est complétement dans le flou. On s'entretient sans savoir quand la compétition va reprendre, c'est plutôt dur à gérer mais on va s'adapter.
Vous êtes donc pour une reprise de la saison …
Le plus important, c'est notre santé. Il faut tout mettre en œuvre pour se débarasser de ce virus avant de penser au football. Par la suite, oui j'espére que la saison pourra reprendre car nous voulons avoir la possibilité de nous sauver. Il reste dix matchs et même si notre situation est compliquée on croit en nos chances. Mais je le répète, la santé est la priorité absolue.
Crédit photo : France Football / Paris Normandie