Dans un communiqué de presse publié ce mardi soir, l'Olympique de Marseille a dénoncé de nombreuses situations litigieuses ayant un « impact majeur sur le déroulé de la saison ». Le club phocéen fait référence à plusieurs décisions arbitrales discutables, le calendrier des matchs ou encore les sanctions contre l'utilisation d'engins pyrotechniques.
L'Olympique de Marseille n'a pas fait dans la dentelle ! Dans un communiqué officiel dévoilé ce mardi soir, le club dirigé par Pablo Longoria a exprimé sur son opinion sur les nombreux faits litigieux qui n'ont pas tourné en la faveur des Phocéens. Les Marseillais mettent d'abord l'accent sur les décisions arbitrales. Depuis le match à Lens samedi dernier, perdu 2-1 par la bande à Dimitri Payet, le débat concernant un but refusé fait rage sur les réseaux sociaux.
A la huitième minute de la rencontre opposant le deuxième et le troisième de Ligue 1, Alexis Sanchez croit ouvrir le score. Après avoir revu les images, l'arbitre du soir Clément Turpin décide d'annuler le but du Chilien pour avoir commis une faute sur le défenseur lensois. Une énième utilisation contre l'Olympique de Marseille de la VAR, la fois de trop pour les dirigeants marseillais. « L’OM regrette le traitement inéquitable lié à un manque d’uniformité dans l’application des règles d’utilisation du VAR. »
Communiqué officiel de l'Olympique de Marseille.
— Olympique de Marseille (@OM_Officiel) May 9, 2023
Dans la suite du communiqué, la liste des potentielles « erreurs d'arbitrage » sont énumérées. « Alors que la décision de laisser jouer Alexis Sanchez à la suite d’un contact avec un défenseur lensois (J34 ; RCL-OM ; 2-1) est considérée comme une erreur manifeste par le VAR, la semelle nette du défenseur monégasque non-sifflée sur Sead Kolasinac dans la surface de réparation (J20 ; OM-ASM ; 1-1) ne l’a pas été. D’autres décisions arbitrales ont également été grandement défavorables à l’OM, impactant par exemple le résultat final des rencontres contre le PSG (J11 ; 1-0 ; main dans la surface) ou contre le RCSA (J27 ; 2-2 ; exclusion de Léonardo Balerdi). »
Alexis Sanchez croit ouvrir le score pour l'OM mais son but est refusé pour une faute sur Danso ❌
Vous comprenez la décision de Clément Turpin ? 🤔#RCLOM | #Ligue1UberEats pic.twitter.com/NGiC8KKyLu
— CANAL+ Foot (@CanalplusFoot) May 6, 2023
Avec à l'heure actuelle deux points de retard sur le RC Lens, l'Olympique de Marseille pourrait être mieux classé qu'une troisième place si les faits de jeu avaient tourné dans le sens du champion d'Europe 1993.
Un calendrier « incohérent »
L'autre gros dossier dénoncé dans le communiqué est le calendrier des matchs établi par la LFP. L'OM « constate des incohérences flagrantes » dans l'élaboration de l'ordre des matchs. D'abord, les marseillais ont souvent joué le vendredi soir aux retours des trêves internationales alors qu'Igor Tudor avait de nombreux joueurs partis en sélection, plus que d'autres équipes de Ligue 1.
Par ailleurs, Valentin Rongier et ses coéquipiers n'ont pas bénéficié de la programmation du Toulouse FC – Lens, seulement quelques jours après la victoire toulousaine en Coupe De France. « L’OM a également subi l’impact d’une finale de coupe de France planifiée au milieu d’une journée de championnat (J33). Des matchs décisifs pour la fin de saison ont été redisputés seulement trois jours après ladite finale et avec l’une des équipes concernées largement remaniée. »
Dans le dernier paragraphe, la direction marseillaise « s'étonne » des sanctions allant à l'encontre de l'utilisation de fumigènes ou de pétards dans les gradins du stade Vélodrome. « Le club remarque qu’il fut, suite à l'usage d’engins pyrotechniques par ses groupes de supporters, sanctionné d’une fermeture partielle du virage sud lors du match OM – RC Lens (J12). En revanche, dans un contexte comparable, la même sanction applicable n’a pas été prononcée avant le match retour disputé samedi dernier. »
A travers ce communiqué, « l'Olympique de Marseille demande davantage de respect à son égard et plus de cohérence dans les prises de décision futures afin de garantir l’équité des compétitions, à supposer que ce principe fondamental puisse encore être préservé. » A quatre matchs de la fin du championnat, le club phocéen veut se faire entendre pour éviter que cela ne se reproduise pas dans les années à venir. En attendant, Samuel Gigot, Jordan Veretout ou encore Jonathan Clauss devront prendre le maximum de points possible pour se qualifier directement en Ligue des Champions.