Dans sa volonté de soigner les dépenses de l'ASSE, Ivan Gazidis vient d'effectuer des choix forts. Les départs des plus gros salaires stéphanois prouvent une nouvelle fois la volonté de Kilmer Sport Ventures de faire du tri !

Fin mai, les dirigeants de l'ASSE envisageaient de fixer un salary-cap. Un système basé sur l'ancien modèle du club, et qui lui a permis de se développer sans détruire sa trésorerie. Aujourd'hui, l'AS Saint-Etienne est reconnue pour être l'une des entités du football français possédant les finances les plus saines.

La DNCG a d'ailleurs validé les récentes décisions de Kilmer Sport Ventures. De quoi motiver Ivan Gazidis à poursuivre dans ce sens-là. Ces derniers jours, le responsable du mercato de l'ASSE a continué de prendre des mesures drastiques pour équilibrer les comptes stéphanois.

Hier, Ibrahim Sissoko a officiellement quitté l'ASSE. Un départ qui pourrait conforter Lucas Stassin dans son rôle de buteur N°1. Toutefois, la décision de se séparer de l'attaquant malien n'a pas uniquement pour objectif de booster l'aspect sportif. Le départ de Sissoko est avant tout un énorme coup financier de la part d'Ivan Gazidis.

3M€ d'économie par an : l'ASSE se soulage d'un énorme poids !

Entendons-nous : les Verts ne toucheront 0€ sur ce transfert. L'ASSE a libéré la dernière année de contrat du Malien, qui s'engage donc gratuitement au VfL Bochum. Mais Gazidis va faire des économies majeures puisqu'Ibrahim Sissoko était le 2e plus gros salaire de l'ASSE (70k/mois).

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Une absurdité, quand on sait que l'attaquant malien n'a joué que 14 minutes sous les ordres d'Eirik Horneland. Mais c'est ainsi : Kilmer Sport Ventures veut faire table rase des mauvais choix de l'ancienne direction stéphanoise. Sissoko out, l'ASSE va économiser 840.000€ par an !

Le bord de Saint-Etienne a aussi décidé de ne pas prolonger Yunis Abdelhamid. Le vétéran marocain coûtait près d'1M€ par an. Même chose pour Wadji (720.000€/an – 9e plus gros salaire) et Anthony Briançon (600.000€ par an). Au total, l'ASSE fera une économie de salaires de 3,1M€ l'an prochain. Une réduction drastique, mais cohérente d'un point de vue sportif. Vous l'aurez compris : KSV n'a pas l'intention de reproduire les erreurs faites autrefois par le tandem Romeyer-Caïazzo !